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Nos Lecteurs ont la Parole - par Antoine SABBAGHA

L’électricité de la colère

Avec chaque nouveau gouvernement qui arrive au pouvoir, des plans de réforme surgissent du passé, sans permettre une véritable issue pour les Libanais qui sont devenus sceptiques quant à la capacité de leurs dirigeants, souvent perçus (surtout à l’heure actuelle) comme corrompus et opportunistes, de résoudre de tels problèmes. Et dire qu’en 1961 le Liban avait des quotients énergétiques les plus élevés du Moyen-Orient 300kwh conte 130 en Turquie. Et avec la construction des premières centrales thermiques comme celle de Zouk, dont le dernier groupe commença à fonctionner en 1961 puis celle de Jiyé, et enfin celles de Awali et Joun, en 1969, le Liban est devenu fier d’assurer l’électricité aux trois quarts de ses villages qualifiés à l’époque de démunis et de super pauvres.

Force est de noter sur ce plan qu’en été, pour faire face à la forte pointe de la demande du courant, on créa plusieurs sociétés de distribution qui achetaient l’énergie à moyenne tension et la revendaient à l’intérieur d’un périmètre très limité. Ces sociétés étaient au nombre de huit et toutes avaient un tarif unique. Ainsi, après un demi-siècle écoulé on se demande comment, malgré toutes les technologies existantes, on ne pourrait pas faire mieux, confier aux grandes sociétés de gérer l’électricité et à un tarif abordable, 24 heures sur 24, et non 20 heures, comme prévu actuellement. N’est-il pas grand temps de mettre fin à cette mascarade de générateurs de quartiers et ces compteurs dits intelligents pour faire oublier aux responsables leurs sottises ? Allez messieurs, tout le monde est en colère, et le peuple libanais en entier ne veut plus vivre avec le noir et avec tous les soucis du quotidien qu’il a sur la tête.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour.

Avec chaque nouveau gouvernement qui arrive au pouvoir, des plans de réforme surgissent du passé, sans permettre une véritable issue pour les Libanais qui sont devenus sceptiques quant à la capacité de leurs dirigeants, souvent perçus (surtout à l’heure actuelle) comme corrompus et opportunistes, de résoudre de tels problèmes. Et dire qu’en 1961 le Liban avait des quotients...

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