Avec chaque nouveau gouvernement qui arrive au pouvoir, des plans de réforme surgissent du passé, sans permettre une véritable issue pour les Libanais qui sont devenus sceptiques quant à la capacité de leurs dirigeants, souvent perçus (surtout à l’heure actuelle) comme corrompus et opportunistes, de résoudre de tels problèmes. Et dire qu’en 1961 le Liban avait des quotients énergétiques les plus élevés du Moyen-Orient 300kwh conte 130 en Turquie. Et avec la construction des premières centrales thermiques comme celle de Zouk, dont le dernier groupe commença à fonctionner en 1961 puis celle de Jiyé, et enfin celles de Awali et Joun, en 1969, le Liban est devenu fier d’assurer l’électricité aux trois quarts de ses villages qualifiés à l’époque de démunis et de super pauvres.
Force est de noter sur ce plan qu’en été, pour faire face à la forte pointe de la demande du courant, on créa plusieurs sociétés de distribution qui achetaient l’énergie à moyenne tension et la revendaient à l’intérieur d’un périmètre très limité. Ces sociétés étaient au nombre de huit et toutes avaient un tarif unique. Ainsi, après un demi-siècle écoulé on se demande comment, malgré toutes les technologies existantes, on ne pourrait pas faire mieux, confier aux grandes sociétés de gérer l’électricité et à un tarif abordable, 24 heures sur 24, et non 20 heures, comme prévu actuellement. N’est-il pas grand temps de mettre fin à cette mascarade de générateurs de quartiers et ces compteurs dits intelligents pour faire oublier aux responsables leurs sottises ? Allez messieurs, tout le monde est en colère, et le peuple libanais en entier ne veut plus vivre avec le noir et avec tous les soucis du quotidien qu’il a sur la tête.
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