Rechercher
Rechercher

Liban - Polémique

Après Joumblatt, les banques dans le collimateur du Hezbollah, une première...

Les milieux souverainistes dénoncent « une atteinte au régime économique » et mettent en garde contre « un changement de l’identité du Liban ».

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d'une intervention télévisée le 2 mai 2019. Capture d'écran de la chaîne du Hezbollah, al-Manar

Ce sont des messages particulièrement significatifs que le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a adressés aussi bien au leader du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt qu’aux banques. Celles-ci se sont retrouvées dans le collimateur du parti chiite pour la toute première fois.

S’exprimant jeudi, à l’occasion de la troisième commémoration du décès de Moustapha Badreddine, un cadre du parti décédé en Syrie, le numéro un du Hezbollah s’est ouvertement adressé au secteur bancaire. Dans la foulée des houleux débats autour du budget 2019 en Conseil des ministres, il a exhorté les banques à prendre part au processus de sauvetage du pays. « Certains devraient être responsables de sauver l’économie, parmi ceux-ci les banques », avait lancé le dignitaire chiite, avant d’ajouter, à l’adresse des établissements de crédit : « Si vous ne prenez pas part à ce processus, vous les propriétaires de banque, et si la situation financière s’effondre, que restera-t-il de vos capitaux et investissements ? » « Les capitaux ne reviendront pas parce que le pays se dirige vers la chute. Pour vos capitaux et investissements, vous devez prendre l’initiative et dire aux trois présidents que vous êtes compréhensifs de la conjoncture actuelle, et que vous acceptez la baisse des taux d’intérêt », a encore dit Hassan Nasrallah.

Ce genre de déclaration est en harmonie avec les orientations économiques du parti chiite, hostile à toute mesure à même de léser les catégories à revenu faible. Les propos du leader chiite interviennent à l’heure où certains médias proches du 8 Mars mènent une campagne contre le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, et sa politique monétaire. Mais il est difficile de cerner les propos du secrétaire général du Hezbollah à cette seule dimension. Et pour cause : il s’agit de la toute première fois où Hassan Nasrallah s’attarde sur les questions financières et s’adresse ouvertement aux banques. Un geste qu’il a choisi de faire à l’heure où l’Iran est la cible de sévères sanctions dont les retombées n’épargneraient pas le Liban et son système bancaire.


(Lire aussi : Le banco de Chebaal'éditorial de Issa GORAIEB)


« Le plus dangereux discours »
Perçu sous cet angle, le message du leader du Hezbollah aux banques constitue son « plus dangereux discours », pour reprendre les termes d’un observateur politique proche des milieux souverainistes, contacté par L’Orient-Le Jour. Détaillant son constat, il explique que dans la foulée des sanctions américaines contre l’Iran, le Hezbollah tente de porter atteinte au pouvoir d’achat des Libanais, tout en mettant le secteur dans son ensemble au pied du mur. Sur ce plan, l’observateur souligne que le leader du parti chiite a mis les banques devant une équation complexe : soit obéir à ses diktats, soit le passage à des actes musclés, comme ce fut le cas en juin 2016, lorsqu’une banque a été visée par une attaque dont les auteurs étaient soupçonnés d’être proches du Hezbollah.

Un autre observateur politique interrogé par L’OLJ va encore plus loin : il voit dans les propos du numéro un du parti chiite une « flagrante tentative de modifier les règles du jeu au sein du régime économique libéral appliqué au Liban », du fait de l’appel à l’intervention de la Banque du Liban dans le marché.

C’est dans ce même cadre qu’il conviendrait d’inscrire les réactions de plusieurs personnalités et groupements relevant du camp souverainiste aux propos de Hassan Nasrallah. Achraf Rifi, ancien ministre de la Justice et farouche opposant au parti chiite, a ainsi écrit sur son compte Twitter : « Il est vrai que les banques constituent un des piliers de l’économie et devraient, à l’instar d’autres secteurs, empêcher la chute du système financier, mais le fait de les soumettre aux diktats du Hezbollah est une atteinte à leur prestige au sein du régime bancaire international. »

De même, le Rassemblement pour la souveraineté s’en est violemment pris au secrétaire général du parti chiite. Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion hebdomadaire, il a estimé que « la menace lancée par Hassan Nasrallah contre les banques est une atteinte au système économique libéral, qui s’inscrit dans le cadre du projet du Hezbollah visant à modifier l’identité du Liban ».


(Lire aussi : Le jour où Damas a « reconnu » la libanité des hameaux de Chebaa)


La polémique avec Joumblatt
Outre la diatribe contre les banques, le discours de Hassan Nasrallah a représenté une occasion pour le leader chiite de réagir pour la première fois aux propos du chef du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt concernant les fermes de Chebaa. Dans une interview accordée, le 25 avril dernier, à la chaîne Russia Today, le leader de Moukhtara avait déclaré que les fermes en question ne sont pas libanaises, accusant des officiers libanais et syriens de « falsifier les cartes » de la zone frontalière libano-syrienne. Et M. Joumblatt de faire valoir que Damas n’a pas voulu remettre au Liban les cartes qui confirment que les hameaux de Chebaa sont libanais, dans une volonté de continuer à faire pression en faveur du maintien des armes du Hezbollah sous prétexte de poursuivre la lutte contre Israël. Sauf que contrairement aux attentes, Hassan Nasrallah a soigneusement évité de citer nommément Walid Joumblatt. En revanche, il n’a pas manqué de renvoyer la balle dans le camp des autorités qui, elles, « affirment que les fermes sont libanaises ».

En face, les milieux de Moukhtara préfèrent ne plus alimenter « une polémique qui n’en est pas », comme le souligne à L’OLJ Marwan Hamadé, député joumblattiste du Chouf. « Les fermes ne peuvent être libanaises que si Damas les reconnaît comme telles », déclare-t-il. À une question portant sur l’avenir des rapports PSP-Hezbollah après la trêve observée entre les deux formations, M. Hamadé rappelle que Walid

Joumblatt est attaché à ses positions de principe concernant (l’opposition à) l’intervention du Hezbollah en Syrie, tout en reconnaissant que la formation chiite fait partie intégrante du tissu libanais.

Quoi qu’il en soit, la réaction de Hassan Nasrallah aux déclarations du leader druze n’est certainement pas sans susciter des interrogations autour des raisons derrière « le calme » qui l’a caractérisée. D’autant qu’elle porte sur un sujet particulièrement épineux. Contactés par L’OLJ, des observateurs politiques expliquent l’attitude de Hassan Nasrallah par les sévères sanctions américaines contre Téhéran, et qui lèsent sévèrement le Hezbollah. Celui-ci ne désire donc aucunement polémiquer davantage avec Walid Joumblatt et se contente de lancer ses menaces habituelles contre Israël, dans une tentative de confirmer sa détermination à faire face à la politique américaine dans la région, principalement axée sur la confrontation directe avec l’Iran, disent-ils, ajoutant la volonté de faire barrage à toute tentative du chef de l’État Michel Aoun de presser dans le sens de la mise sur pied d’une stratégie nationale de défense, comme il l’avait promis avant les législatives de mai 2018.

Pour ce qui est des raisons derrière l’escalade verbale de M. Joumblatt, les mêmes observateurs estiment qu’il s’agit d’une réaction aux efforts déployés par la « Moumanaa » visant à assiéger M. Joumblatt qui cherche à s’affirmer en leader des druzes libanais et syriens. Ils en veulent pour preuve la visite de Teymour Joumblatt et Waël Bou Faour, députés du Chouf et de Rachaya respectivement, en Turquie, où ils ont évoqué le sort des druzes de la province d’Idleb.


Lire aussi
Fermes de Chebaa : Nasrallah s'en prend à Joumblatt

Joumblatt plus que jamais dans le collimateur de la « Moumanaa »

Ce sont des messages particulièrement significatifs que le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a adressés aussi bien au leader du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt qu’aux banques. Celles-ci se sont retrouvées dans le collimateur du parti chiite pour la toute première fois. S’exprimant jeudi, à l’occasion de la troisième commémoration du décès de...

commentaires (24)

Il peut menacer autant qu'il veut rien ne changera le fait qu'il est aux abois et n'a plus de thune. Plus le temps passe plus il se trouvera isole et dans la mouise. Les banques Libanaises on déjà pris leur précaution en investissant a outrance a l’étranger pour protéger leurs intérêts mais aussi ceux du pays a plus long terme. Hassouna et compagnie arrive vers la fin de leur sombre épopée.

Pierre Hadjigeorgiou

10 h 14, le 06 mai 2019

Tous les commentaires

Commentaires (24)

  • Il peut menacer autant qu'il veut rien ne changera le fait qu'il est aux abois et n'a plus de thune. Plus le temps passe plus il se trouvera isole et dans la mouise. Les banques Libanaises on déjà pris leur précaution en investissant a outrance a l’étranger pour protéger leurs intérêts mais aussi ceux du pays a plus long terme. Hassouna et compagnie arrive vers la fin de leur sombre épopée.

    Pierre Hadjigeorgiou

    10 h 14, le 06 mai 2019

  • Nos banques se sont déjà investies et ont déjà donné... Elles sont conscientes de la situation du pays ... C est grâce à la participations de leurs investissements qu aujourd’hui encore nous respirons , pouvons nous exprimer encore sur cette page et que le pays tient la route .... Dans ce contexte , nos gouvernants ont prit conscience de l État des dangers qui nous guettent et redoublent d efforts à reboucher les bases des gouffres engloutissant les richesses du pays .... Le budget en place , Ils entameront en parallèle l engagement ferme de tracer la politique économique de la Nation afin de protéger nos industries et nos commerces PME et PMI .... Une fois ces reformes en place , Nous n aurons plus besoin de financement ... Les ratios d annotations remonteront en premières en première ligne À+ et B- ... Toutes les banques locales et internationales afflueront de toute part pour s investir au Liban... Mais de Grâce d abord et en priorité que l État du Changement et des Reformes Tapent un peu plus fort du poing sur la table pour retirer les entonnoirs , et reboucher ou rebetonner les fonds de bouteilles....

    Menassa Antoine

    16 h 46, le 05 mai 2019

  • Cheikh Naïm Qassem, dans An-Nahar du 5 mai : "Les fermes de Chebaa sont libanaises et les controverses à son propos n'ont aucune importance". Sans polémique de ma part ni avec Cheikh Naïm Qassem ni avec Walid Joumblatt. Je cite tout simplement ce que j'ai lu hier samedi 4 mai dans L'Orient-Le Jour ce petit passage de l'excellent éditorial de Issa Goraieb, qui dit ceci : "Lorsque Israël s'emparait des hameaux de Chebaa en 1967, c'est le drapeau syrien qui flottait sur le modeste poste de gendarmerie local". Les hameaux de Chebaa sont syriennes.Je n'ai plus rien à ajouter. Sujet clos.

    Un Libanais

    13 h 46, le 05 mai 2019

  • EN FAIT, COMME L'A ECRIT QQ'UN , SURE QUE LES BANQUIERS NE RECHIGNERONT PAS A AIDER SERIEUSEMENT LA NATION D'UNE FACON OU D'UNE AUTRE , SANS MEME QU'ON NE LE LEUR DEMANDE A CONDITION DE VERIFIER LE SERIEUX DES RESPONSABLES DE LA NATION- CE QUI EST ENCORE TROP LOIN D'ETRE LE CAS.

    Gaby SIOUFI

    10 h 16, le 05 mai 2019

  • TRES DROLE SI VS VS DONNIEZ QQS SECONDES DE REFLEXION DE PLUS : QUE CEUX QUI PEUVENT EN JURER NS EXPLIQUENT POURQUOI INSISTENT ILS QU'IL N'EST PAS DANS L'INTENTION DE . NASRALLAH DE FAIRE PRESSION SUR LES BANQUES ? POURQUOI LE DEFENDRE AINSI SANS OBJECTIVITE, JUSTE POUR LA GLOIRE ET/OU POUR ENCORE UNE FOIS CRITIQUER CE JOURNAL ? MAIS LE PLUS DROLE EST LE NOMBRE D'INTERVENANTS COMMENTATEURS A LA SUITE D'UN ARTICLE CUMULANT NASRALLAH & LES BANQUES- DONC LES SOUS.... JAMAIS UN NOMBRE AUSSI ELEVE ! CA TOUCHE LES POCHES QUOI ! LAISSER A NASRALLAH LE SOIN DE LES DEVIDER SEUL ?

    Gaby SIOUFI

    10 h 13, le 05 mai 2019

  • Le pb n est pas le taux d épargne ... et les épargnants en baissant les taux iront investir ailleurs ou en investissant Dans le pays ce qui boostera l économie c est me résultats escompter en employant cette stratégie ... mais d un autre coter il faut avoir les reins solide et cela se repentira sur l extérieur !! Et sur les bonds de trésors ... quand je dis qu il a raison c est plutôt du coter justement des bonds car la majorité de la dette est interne et c est les banques libanaise qui sont les pus gros investisseur dans l’état ce qui est bien en soi mais de l’autre coter les banques tiennent ce meme Etat en otage

    Bery tus

    05 h 14, le 05 mai 2019

  • Sayyed Nasrallah appelle les milliardaires de ce pays à faire preuve de conscience pour le bien de leur nation certes, mais pour leur bien aussi au final. Des banques comme Bank Audi et BLOM bank en reduisant de 0.5% leurs taux d’interets pourraient contribuer à diminuer la dette de l’etat Libanais d’environ 120M de $ à elles seules. Si toutes les banques font ca on peut assumer qu’on atteindra facilement la barre des 250M de $ par an. Tout cela n’est pas négligeable et théoriquement ne change rien à la situation actuelle des banques. Les deux banques citées font approcimativement 800M de $ de bénéfices par an juste pour rappel. Aucun danger pour les employés ni pour les épargnés à moins que les conseil d’administrations des banques decident de nous faire payer la différence (employés et épargnants) Aucun danger pour les banques si ce n’est qu’elles vont devoir revoir leurs prévisions à la baisse à court terme, en attendant de combler le gap x2 lorsque l'économie redémarrera comme c’etait le cas avant la guerre en Syrie. Sayyed n’a menacé personne, il énonce une simple vérité, les banques souffrent de l’etat du pays, et si cela s’empire, ca va s’empirer aussi pour les banques. Pout se sauver elles se doivent d’aider. Bon après on sait tous que si le Sayyed dit que le ciel est bleu forcement ca va faire scandale. Pauvre Liban on est pas sortir de l’auberge

    Chady

    19 h 56, le 04 mai 2019

  • il a, a moitier raison et a moitier tort … la majorite de la dette publique est interne car se sont les banques qui ont preter de l'argent a l'etat … sauf qu'en touchant aux banques en ce moment precis on risque de reveiller un geant endormis

    Bery tus

    15 h 24, le 04 mai 2019

  • "Les banques dans le collimateur du Hezbollah, une première". Il faut commencer par quelque chose. Le Petit Chaperon rouge, paru en 1697 : - Ma grand-mère, que vous avez de grandes dents ? - C'est pour mieux te manger.

    Un Libanais

    12 h 56, le 04 mai 2019

  • L'Orient -le-Jour a apparemment gonflé outre mesure des propos qui n'avaient rien d'alarmant , et qui n'exprimaient qu'une préoccupation générale . Ce qui est plus grave , c'est la réaction disproportionnée des lecteurs

    Chucri Abboud

    12 h 18, le 04 mai 2019

  • Le projet de loi de finances prévoit d'augmenter la taxe due par les banques. L'épargne des déposants serait, au moins à ce stade, préservée mais les banques devraient alors rendre une partie du différentiel d'intérêts qu'elles perçoivent. Comme elles sont fortement rémunérées sur la dette publique en raison du risque qu'elle comporte, il est normal qu'elles soient taxées lorsque ce risque se matérialise. Élémentaire mon cher Watson!

    Marionet

    11 h 14, le 04 mai 2019

  • SEULES LES BANQUES ETRANGERES EUROPEENNES ETABLIES EN EUROPE QUI DETENAIENT MAJORITAIREMENT DES BONS DU TRESOR GREC ONT COOPERE. LES BANQUES GRECQUES PRESQUE EN FAILLITE ONT ETE RENFLOUEES PAR L,U.E. DONC N,ONT PAS ETE TOUCHEES ET SONT TOUJOURS RENFLOUEES. LE SYSTEME BANCAIRE LIBANAIS C,EST LE TALON D,ACHILLE DU LIBAN. Y TOUCHER C,EST CONDAMNER LE PAYS A LA MORT.

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 59, le 04 mai 2019

  • Quand on parle de banques, on parle d'argent des deposants, pour la plupart libanais. Donc selon la logique de tous ces politiciens corrompus, le peuple doit payer encore et encore, la facture de leur vols et abus. Et tous ceux qui volent et continuent a le faire, eux ils n'ont aucune responsabilite??? Ca suffit la demagogie

    Le Phenicien

    10 h 43, le 04 mai 2019

  • En Grèce, toutes les banques internationales qui détenaient de la dette grecque, ont été contraintes à la restructuration de cette dette. Que du bon sens.

    Marionet

    10 h 40, le 04 mai 2019

  • Facile de faire le buzz avec un titre alarmant, mais pour les esprits réellement objectifs, les propos de HN n'ont rien de menaçant ni de dangereux au contraire, mais cela serait contraire aux intérêts des uns et des autres, bien évidemment. Réveillez-vous donc chers compatriotes libanais!

    Tina Chamoun

    10 h 26, le 04 mai 2019

  • EN GRECE LES BANQUES N,ONT POINT COOPERE POUR RENFLOUER L,ETAT CAR ELLES ETAIENT PRESQUE EN FAILLITE. ELLES FURENT RENFLOUEES ELLES-MEMES PAR L,U.E.

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 21, le 04 mai 2019

  • LE HEZBOLLAH ET SES COMPLICES CHRETIENS SURTOUT SONT LES SEULS RESPONSABLES DE LA RUINE DU PAYS ! PAROLES D,OR.

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 18, le 04 mai 2019

  • une fois que les gouvernants auront respecté leurs engagements ministériels votés lors du vote de confiance au Parlement : s engageant à instaurer l ordre , imposant les Réformes et edifiant le budget 2019 de manière à reboucher le trou des fonds de bouteilles ainsi qu à betonner de manière indéboulonnable les fonds des trous noirs et des puits , ce dans le cadre des conditions de la C E D R E , il sera évident que les banquiers locaux et internationaux s empresseront le moment venu , à réinvestir ou augmenter leurs volume d investissements dans un pays ayant été sauvé de fait et n ayant meme plus le besoin du processus de sauvetage , ni même peut être d emprunts étrangers.... Les EGOS mis de côtés , les sacrifices à grande échelle et le sérieux dans le suivi des reformes imposées stopperaient automatiquement les corruptions ... Le Monde entier verra les indices d annotations attribuées par Moody’s et autres semblables repartir en sens inverse atteignant B+ et même A+ ....Le Liban possède un potentiel unique au monde...

    Menassa Antoine

    10 h 07, le 04 mai 2019

  • Je ne sais pas si M. Nasrallah est au courant que si un Achrafieh à faim, le Dahiyotte criera famine avant lui. Quand aux souverainistes chère madame Abi Akl, ils ont fait campagne contre l’économie nationale bien avant M. Nasrallah, il n’y a qu’a suivre leurs journaux télévisés, pas une seule fois ils ne manquent de dénigrer la situation financière et de faire peur aux gens. Alors à traître, traitre et demi.

    Lecteurs OLJ 3 / BLF

    10 h 03, le 04 mai 2019

  • Je n'ai lu, dans les propos de HN, t'es que rapportés par l'OLJ, aucune menace contre les banques. Ce sont des propos de bon sens qui ne justifient en rien les craintes des "milieux souverainistes" quant au système économique libanais. Il y a clairement une crise économique et financière et les banques doivent contribuer à son règlement. C'est l'une des premières solutions appliquées à la crise grecque par exemple. Mais là, nous sommes en présence de conflits d'intérêts, certains hommes politiques de premier plan étant également banquiers.

    Marionet

    09 h 31, le 04 mai 2019

  • Prenez garde, compatriotes libanais, un "ayatollus libanus", dont la graine vient d'Iran, est en train de pousser dans notre paysage ! C'est une plante très envahissante et robuste, ne lui mettez surtout pas d'engrais, car elle nous étoufferait rapidement, et alors ADIEU notre Liban libanais ! Irène Saïd

    Irene Said

    08 h 27, le 04 mai 2019

  • Hassan Nasrallah et ses complices (chrétiens notamment)sont largement responsables de la ruine du pays

    COURBAN Antoine

    08 h 24, le 04 mai 2019

  • FANFARONNADES MILITAIRES ! IGNORANCE FINANCIERE ! DANGER POUR LE PAYS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    07 h 51, le 04 mai 2019

  • une fois que les gouvernants auront respecté leurs engagements ministériels votés lors du vote de confiance au Parlement s engageant à instaurer l ordre imposant les Réformes et edifiantb le budget 2019 de manière à reboucher les fonds de bouteilles ainsi qu à betonner de manière indéboulonnable les fonds des trous noirs et des puits , il est évident que les banquiers locaux et internationaux s appliqueront et s empresseront le moment venu à reinvestir en nombre vu que le pays sera sauvé de fait et n aura meme plus besoin du processus de sauvetage ni même d emprunter .... Les EGO mis de côtés , les sacrifices à grande échelle et le sérieux dans le suivi des reformes imposées qui stopperaient automatiquement la corruption verront les indices d annotations attribuées par Moody’s et autre semblable repartir en sens contraire à B+ et même un A+ ....

    Menassa Antoine

    04 h 22, le 04 mai 2019

Retour en haut