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Campus - PARCOURS

Rosalyn Jurjus Zein, une passion pour l’éducation

Au sein de la prestigieuse George Washington University, la jeune femme a été récemment nommée directrice du programme MATS (Master of Anatomical and Translational Science). Un nouveau défi relevé haut la main par cette chercheuse libanaise.

La chercheuse libanaise Rosalyn Jurjus Zein (à gauche) avec l’une de ses étudiantes lors de la journée dédiée à la recherche en éducation à la George Washington University.

Sa page de recherche Researchgate a plus de 5 000 lecteurs, ses articles scientifiques sont cités plus de 800 fois, et pourtant, Rosalyn Jurjus Zein garde les pieds sur terre. Nommée récemment directrice du programme MATS (Master of Anatomical and Translational Science) de l’Université George Washington, la jeune femme veut juste avancer avec sérieux dans sa carrière. À chaque étape qu’elle franchit, les nouveaux défis et responsabilités ne lui font pas peur. Tout ce qui lui tient à cœur, c’est d’être à l’écoute de ses étudiants et de ses collègues. C’est en effet au sein du milieu académique qu’elle arrive à se retrouver le mieux. Sans doute parce que c’est ici que tout a commencé pour cette ancienne étudiante de l’Université américaine de Beyrouth. Après avoir obtenu son diplôme de médecine de l’AUB, elle se rend aux États-Unis, à la George Washington University, pour poursuivre un doctorat en sciences biomédicales auprès du département d’anatomie et de biologie régénérative. « Je suis tombée amoureuse de cet univers où j’étais comme un poisson dans l’eau. Tout cela était pourtant inédit. Normalement, et dans la logique des choses, je n’étais là que pour quelques mois. Je pensais faire de la recherche pour un court laps de temps et poursuivre par la suite mon résidanat pour devenir plus tard médecin. »

Ce qui était censé être temporaire est devenu permanent. « J’ai compris que ce qui m’intéresse vraiment est de découvrir plusieurs disciplines et de faire de la recherche. L’éducation m’a attirée dans ses filets. » Suite à son doctorat en 2009, elle continue durant deux ans ses recherches dans les domaines de la microbiologie, de l’immunologie et de la médecine tropicale. « Ce fut une étape très importante parce que j’étais confortée dans mes choix. Il n’y avait plus de retour en arrière. » Elle décide alors d’approfondir ses connaissances et de poursuivre un programme de maîtrise et de développement en enseignement au sein de l’École supérieure d’éducation et de développement humain, toujours au sein de la même université.

Durant toutes ces années de formation, divers projets éducatifs ont été au centre de ses intérêts. Les sciences anatomiques, et principalement l’anatomie humaine et l’histologie, ou encore l’éducation médicale… L’un de ses projets phares vise à soutenir les étudiants en médecine en les aidant à mieux acquérir des connaissances de base en anatomie. Elle s’est en effet rendu compte que lorsque ces derniers entament leur rotation en chirurgie, ils ont dans certains cas oublié leurs cours d’anatomie. « Je ne voulais pas en rester là. » Rosalyn Jurjus Zein établit alors de courtes capsules éducatives, des modules en ligne pour aider les médecins en devenir à se souvenir des cours d’anatomie. Le programme a un succès immédiat. Il lui permet de tisser des liens professionnels non seulement aux États-Unis, mais également avec le Liban et l’Italie. Dans la foulée, la chercheuse invite des collègues provenant de ces pays à se rendre à Washington pour discuter de la situation de l’éducation médicale au sein de leurs programmes. Lorsqu’elle en parle, Rosalyn Jurjus Zein est émue. « Bien sûr que ça me touche profondément lorsque je collabore avec le Liban. Je rêve d’ailleurs de rentrer avec mon mari et mes trois enfants afin de servir mon pays directement. » En attendant un éventuel retour, la chercheuse s’active aux États-Unis.

Sa page de recherche Researchgate a plus de 5 000 lecteurs, ses articles scientifiques sont cités plus de 800 fois, et pourtant, Rosalyn Jurjus Zein garde les pieds sur terre. Nommée récemment directrice du programme MATS (Master of Anatomical and Translational Science) de l’Université George Washington, la jeune femme veut juste avancer avec sérieux dans sa carrière. À chaque...

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