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Moyen Orient et Monde - Libye

Salamé évoque une « impasse », craint un « embrasement »

L’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, a estimé, dans une interview hier à l’AFP, que l’assaut lancé par le maréchal Khalifa Haftar contre Tripoli avait abouti à une « impasse », et a mis en garde contre un « embrasement généralisé » dans le pays. Depuis le 4 avril, l’Armée nationale libyenne (ANL, autoproclamée) a lancé un assaut contre la capitale libyenne, siège du Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale. Depuis plusieurs jours, l’ANL, même si elle annonce des percées, piétine au sud de la capitale, les lignes de front se situant entre 12 et 50 km de Tripoli. « Après les tout premiers succès de l’Armée nationale libyenne (ANL, du maréchal Haftar), il y a deux semaines, nous observons une impasse militaire », a dit M. Salamé dans cet entretien exclusif à Tripoli. « On a, d’un côté, des divisions au niveau de la communauté internationale qui se reflètent au Conseil de sécurité ou ailleurs, et, de l’autre, une situation d’impasse sur le terrain, ce qui n’est pas très prometteur. » M. Salamé a indiqué qu’il allait rappeler au Conseil « que l’aspect localisé (des combats) durant les quinze derniers jours ne doit pas rassurer (les pays membres) et qu’il y a une possibilité d’embrasement généralisé ».

L’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, a estimé, dans une interview hier à l’AFP, que l’assaut lancé par le maréchal Khalifa Haftar contre Tripoli avait abouti à une « impasse », et a mis en garde contre un « embrasement généralisé » dans le pays. Depuis le 4 avril, l’Armée nationale libyenne (ANL, autoproclamée) a lancé un assaut contre la...

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