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Liban

L’innovation sociale au cœur de la foresterie

L’un des ateliers de travail de la Semaine forestière méditerranéenne a porté sur le concept de l’innovation dans la revalorisation de notre lien aux forêts. Bassam al-Kantar, journaliste et militant des droits de l’homme, l’un des intervenants au cours de cette session, précise à L’OLJ que « l’accent a été mis sur les régions montagneuses marginalisées, par rapport à l’agriculture et aux forêts ».

« J’ai moi-même mené une étude analysant les success storys dans l’innovation sociale, dans le cadre d’un projet exécuté par le bureau Seeds pour Horizons 2020 de l’Union européenne, explique-t-il. Notre conclusion principale, c’est que les initiatives innovantes au Liban existent bel et bien mais ne font pas l’objet d’une reconnaissance suffisante, que ce soit au niveau des politiques officielles ou des lois, entre autres la loi sur les associations, sur les impôts… »

« L’innovation sociale n’est pas vue comme un des facteurs de l’essor économique, poursuit-il. Or les entreprises sociales accompagnent la tendance des start-up ou des PME fondées par des jeunes, dans le cadre d’une absence totale d’intérêt officiel pour les initiatives des communautés locales, des coopératives, des municipalités, des groupes de jeunes, des élèves, de toute personne qui réfléchit à l’innovation pour le bien de la société. »

L’une des études de cas qui a figuré dans cette étude, et qui a été présentée au cours de cet atelier de travail, est une idée très innovante pour le reboisement présentée par trois femmes, Émilie Feghaly, Nadine Abi Saab et Maya Aad. L’idée est simple : celle de rendre, à terme, obligatoire la plantation de deux arbres par tout élève du secondaire ou universitaire de manière à ce que ces jeunes soient mobilisés pour le reboisement de leur pays. Pour davantage de durabilité, un tel projet ne sera pas fondé sur des dons quelconques, mais sur une levée de fonds effectuée principalement par les jeunes, qui devront collaborer avec les ONG partenaires du projet afin de mener à bien le reboisement de leurs arbres.

Selon deux des promotrices du projet, « les ministères concernés, notamment celui de l’Éducation, se sont montrés enthousiastes à propos de cette idée ». Bien que le projet ait pris du retard, notamment en raison de complications administratives – il aurait dû être lancé en 2018 –, ses initiatrices ont toujours une confiance inébranlable dans leur idée. Une autre initiative innovante a été présentée par Stuart Reigeluth, de « Revolve », sur un projet méditerranéen de développement de ce qu’on appelle « les forêts urbaines et périurbaines ». « City4Forests » est une initiative forestière en pleine ville ou dans sa périphérie, pour améliorer la vie des citadins.


L’un des ateliers de travail de la Semaine forestière méditerranéenne a porté sur le concept de l’innovation dans la revalorisation de notre lien aux forêts. Bassam al-Kantar, journaliste et militant des droits de l’homme, l’un des intervenants au cours de cette session, précise à L’OLJ que « l’accent a été mis sur les régions montagneuses marginalisées, par rapport...

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