Contre l’Ukraine, malgré le retour de Ronaldo en sélection, le Portugal est resté muet (0-0). Patricia De Melo Moreira/AFP
Les champions du monde français recevront, ce soir au Stade de France, l’Islande en qualifications de l’Euro 2020 avec pour objectif de confirmer leur large victoire (4-1) en Moldavie. Les Bleus de Didier Deschamps et leur force de frappe, avec le trio Griezmann-Giroud-Mbappé, tous buteurs contre les Moldaves, feront face à une équipe islandaise (38e mondiale) misant d’abord et surtout sur son physique et son collectif. Cette équipe, victorieuse en Andorre (2-0), est toutefois d’un tout autre calibre que le premier adversaire des Français. En 13 rencontres, la France n’a jamais perdu contre les Vikings (9 victoires et 4 nuls) qu’elle croise souvent, mais a parfois du mal à les maîtriser, comme lors du match amical en octobre dernier à Guingamp (2-2 après avoir été menés 2-0).
Au Portugal, malgré le retour de Cristiano Ronaldo, la Selecção, qui est restée muette (0-0) face à l’Ukraine à l’Estadio da Luz, aura l’occasion ce soir, toujours à Lisbonne, de décrocher son premier succès face à la Serbie. Les Portugais, tenants du titre continental, devront toutefois se méfier d’une formation serbe certes affaiblie, mais qui reste sur un nul face à l’Allemagne (1-1) en amical mercredi dernier à Wolfsburg. Enfin, l’Angleterre, en démonstration en ouverture contre les Tchèques (5-0), se déplacera au Monténégro, qui reste sur un nul (1-1) en Bulgarie avec l’ambition d’un résultat.
Samedi, l’Italie a débuté ses qualifications par un succès face à la Finlande (2-0). Sans Mario Balotelli, non convoqué par Roberto Mancini, la Nazionale a débuté à Udine avec Moise Kean, la jeune pépite (19 ans) de la Juventus Turin, titularisé comme le milieu du PSG Marco Verratti. Auteur d’un doublé en club début mars, Kean a été très présent et convaincant pour ses débuts en sélection, et a inscrit le second but italien après l’ouverture du score par un autre jeune très prometteur, Nicolo Barella. Verratti a également livré une bonne prestation.
L’Espagne, souvent intraitable en éliminatoires mais décevante lors des dernières grandes compétitions internationales, a largement dominé la Norvège à Valence, mais a manqué d’efficacité (2-1). Après l’ouverture de la marque par Rodrigo devant son public, les Espagnols ont multiplié les occasions et les ratés. La suite est une histoire de penalties. Celui en force de King pour l’égalisation de la Norvège. Celui en finesse, d’une panenka, de Ramos pour redonner l’avantage et la victoire à la Roja.
Source : AFP
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