Le BN renvoie dos à dos Pompeo et le Hezbollah

L’obligation de respecter les normes diplomatiques, d’une part, et la nécessité de l’application de la politique de distanciation par rapport à la crise syrienne, de l’autre, étaient au centre hier d’un communiqué du Bloc national (BN) commentant la visite au Liban du secrétaire d’État US, qui a renvoyé dos à dos Mike Pompeo et le Hezbollah.

Le parti a estimé que « le ministère des Affaires étrangères est responsable de la coordination entre les délégations internationales, de sorte qu’elles ne dépassent pas, durant leur visite au Liban, les règles et coutumes diplomatiques » ; et de rappeler que « les entretiens en marge de la visite officielle que les délégués internationaux tiennent avec des chefs de parti ne sont ni officiels ni privés ».

Au sujet de la position de l’administration américaine à l’égard du Hezbollah, le BN a considéré que « la dérogation à la politique de distanciation que se permet le Hezbollah, en dépit de sa présence au gouvernement, reflète une contradiction et un point négatif qui affaiblit la positon du Liban, et fournit à l’adversaire des arguments et des prétextes. Les conséquences les plus graves de ces ingérences est le prix élevé en vies humaines que le Hezbollah paie en Syrie, quand l’énergie de chaque Libanais est nécessaire dans son pays ». Et le communiqué de conclure en affirmant que « le devoir de défendre le Liban quand il est pris pour cible, que ce soit par les takfiris ou d’autres, incombe à tous les Libanais, en particulier au bras armé de l’État, l’armée libanaise ».