L’avocat de N. Tuéni répond aux détracteurs de l’ex-ministre

Nous avons reçu le droit de réponse suivant de Me Ali Mawla, avocat de l’ancien ministre d’État pour la Lutte contre la corruption Nicolas Tuéni, à la suite de l’information publiée hier dans L’Orient-Le Jour sous le titre « Nicolas Tuéni assigné en justice pour gaspillage et négligence des devoirs liés à sa fonction ».Voici de larges extraits de la réponse de M. Mawla :

« Le ministère dont avait la charge l’ancien ministre Nicolas Tuéni était un ministère d’État auquel n’avait été consacré aucune équipe de travail et aucun budget, et dans lequel aucune somme n’a été dépensée.

« Si l’ancien ministre respecte le droit pour chaque citoyen de recourir à la justice, il rejette néanmoins la falsification des faits et les informations mensongères, qui constituent un outil de diffamation.

« Il nous importe de préciser qu’en date du 23 avril 2018, le rassemblement (d’avocats) Mouttahidoun a déposé une plainte auprès du parquet financier contre le ministre, invoquant un gaspillage de fonds. Mais le parquet a classé sans suite la plainte, et M. Tuéni a intenté un procès en diffamation contre le rassemblement.

« (...) Ce n’est pas en raison de l’immunité dont bénéficiait M. Tuéni que le parquet avait classé sans suite la plainte de Mouttahidoun, sachant qu’au Liban, un ministre ne bénéficie d’aucune immunité. Le classement sans suite de cette plainte est lié à son manque de sérieux.

« Au sujet du procès en diffamation intenté par M. Tuéni, le bâtonnier de Beyrouth n’a pas autorisé les poursuites contre Mouttahidoun, ce qui a poussé le procureur général près la cour d’appel, spontanément et sans requête de M. Tuéni, à faire appel contre la décision du conseil de l’ordre des avocats (…).

« L’ancien ministre ne ressent aucun besoin de se justifier (…). »