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Scan TV - Médias

Le temps de parole de Macron fait débat à l’approche des européennes

Photo AFP

À l’approche des européennes, Emmanuel Macron est accusé par l’opposition de tirer la couverture médiatique à lui, grâce au grand débat national. Mais ses interventions sont bel et bien soumises aux règles sur le pluralisme politique, que les chaînes de télévision doivent respecter sous l’œil vigilant du CSA.

Depuis plusieurs semaines, l’opposition tire à boulets rouges contre les longs discours directs diffusés sur les chaînes d’info à chaque réunion publique où le président de la République s’invite. Et l’accuse de mener une « campagne électorale déguisée », avant les élections européennes du 26 mai. Le député LFI Alexis Corbière a ainsi demandé mercredi, à l’Assemblée nationale, que « le temps de parole du président se passe hors caméras » pour que le pluralisme soit « garanti ». Des élus PS veulent s’assurer que les règles soient respectées, tout comme le président des Républicains Laurent Wauquiez qui a saisi le CSA au sujet des interventions du président qui « monopolisent les antennes ». « Les médias sont libres, c’est eux qui décident qui retransmettre, et puis on a un CSA qui est là pour ça, saisissons le CSA, c’est très bien ! » a réagi vendredi la ministre en charge du grand débat Emmanuelle Wargon sur BFMTV.

De fait, les interventions présidentielles dans le grand débat rentrent bien dans le calcul du temps de parole de l’exécutif, qui s’imposent aux chaînes de télé, généralistes ou d’infos en continu.

« Les interventions du président sont soumises aux règles du temps de parole, lorsqu’il s’exprime dans la cadre du débat de politique national », rappelle le CSA. Et seules les déclarations d’Emmanuel Macron lorsqu’il s’exprime sur des sujets régaliens (par exemple, une allocution suite à un attentat) ne sont pas comptabilisées.

Dans la période actuelle, « d’un point de vue juridique, on n’est pas en période électorale, donc ce sont les règles ordinaires qui s’appliquent, à savoir que le bloc de l’exécutif (qui regroupe les membres du gouvernement, le président de la République et ses collaborateurs) doit disposer d’un tiers du temps de parole total, et le reste doit être réparti par les chaînes de télévision entre l’ensemble des formations politiques, en fonction globalement de leur représentativité », explique l’autorité. Durant la campagne pour les européennes, des règles spécifiques, plus strictes, s’appliqueront (a priori, pendant les six semaines précédant le scrutin). (…) Ces obligations doivent être respectées par les télés sur l’ensemble de chaque trimestre et donnent lieu à des déclarations mensuelles au CSA, ce qui leur permet de corriger le tir en cas de déséquilibre. Le CSA peut les rappeler à l’ordre si nécessaire. (…).

Source : AFP

À l’approche des européennes, Emmanuel Macron est accusé par l’opposition de tirer la couverture médiatique à lui, grâce au grand débat national. Mais ses interventions sont bel et bien soumises aux règles sur le pluralisme politique, que les chaînes de télévision doivent respecter sous l’œil vigilant du CSA.Depuis plusieurs semaines, l’opposition tire à boulets...

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