La Banque mondiale a appelé hier le nouveau gouvernement à accélérer l’adoption et le lancement d’un programme national préparé par l’organisation de Bretton Woods pour renforcer la création d’emplois dans le pays.
Le lancement de ce programme, qui doit d’abord être approuvé par le Conseil des ministres, puis le Parlement, était au menu d’une réunion entre le nouveau ministre des Télécommunications, Mohammad Choucair, et une délégation de la Banque mondiale composée notamment du directeur de programme pour le développement du secteur privé dans le Machrek, Peter Mousley.
M. Choucair s’est engagé à l’issue de la réunion à « appuyer » le dossier afin qu’il soit « rapidement adopté » par le nouveau gouvernement.
Doté d’un budget de 400 millions de dollars débloqué par la Banque mondiale en juin dernier, ce programme vise notamment la création de 52 000 emplois permanents et 12 000 de courte durée. Son enveloppe inclut un prêt concessionnel de 330 millions de dollars à 1,71 %, remboursable sur 22 ans – avec une période de grâce de six ans –, ainsi qu’une subvention de 70 millions de dollars.
Inscrit dans le cadre d’un plan quinquennal destiné à créer des opportunités pour l’économie du pays et soutenir l’emploi dans un contexte de crise provoquée par le conflit en Syrie, il s’aligne en outre sur le document Vision pour la réforme et le développement présenté par l’ancien gouvernement lors de la conférence de Paris (dite CEDRE) en avril dernier.
Le nouveau gouvernement a été formé il y a dix jours, mettant fin à neuf mois de blocage en raison de tensions politiques.
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