Avec 54 687 opérations enregistrées au cours des onze premiers mois de l’année, le nombre de transactions immobilières sur l’ensemble du territoire libanais a baissé de 17,7 % par rapport à la même période en 2017, selon le ministère des Finances. La valeur des transactions a également reculé sur la même période de 18,9 % en glissement annuel pour 7,3 milliards de dollars. Leur valeur moyenne a enfin diminué de 1,4 % à 135 629 dollars.
Cette forte baisse de l’activité sur le marché immobilier est principalement liée à la suspension par la Banque du Liban (BDL) des deux mécanismes de subvention des intérêts des prêts au logement en livres libanaises au début de l’année. Ces mécanismes permettaient entre autres de financer des prêts accordés via l’Établissement public de l’habitat (EPH), dont la mission est d’aider les ménages les plus modestes à acquérir un logement en aménageant le coût du crédit négocié auprès des banques.
En septembre, le Parlement avait débloqué l’équivalent de 66 millions de dollars dans le budget de 2018 afin de subventionner les intérêts d’un nombre limité de prêts accordés via l’EPH, en attendant une mesure plus globale. La BDL a, elle, assuré à plusieurs reprises qu’elle allait débloquer une nouvelle enveloppe de prêts à taux réduits début 2019, sans plus de précisions.
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