Ziad Rahbani lance un nouveau courant politique

Le célèbre musicien Ziad Rahbani a lancé hier un regroupement politique baptisé « Collective » et qui devrait réunir des personnes issues de différents horizons, ainsi que des figures médiatiques et des penseurs, « dans le but de mettre en place un plan de revivification économique pour le pays ». Il n’est pas clair pour l’instant si ce courant a vocation à se transformer en parti politique en bonne et due forme.

L’annonce a été faite lors d’une rencontre de M. Rahbani avec la presse au Centre culturel russe, à Beyrouth, en présence du député Waël Bou Faour, de l’ancien député Najah Wakim, de l’acteur Majdi Machmouchi, de Hassan Husseini, fils de l’ancien président du Parlement Hussein Husseini, du journaliste Imad Marmal et de plusieurs figures politiques issues des mouvements de gauche. À noter que Hussein Husseini devrait faire partie du collectif en question, selon M. Rahbani.

« Le lancement de “Collective” intervient après des réunions sérieuses qui ont lieu depuis quatre mois, a déclaré M. Rahbani lors de la rencontre. Ce ne sera pas uniquement le Parti communiste qui prendra part à ce collectif, mais des personnalités issues de formations politiques différentes qui travailleront à faire parvenir la voix de la majorité silencieuse (…) Ce collectif se tiendra loin de la politique qui a échoué au Liban », a-t-il souligné. M. Rahbani n’était toutefois pas disponible hier pour donner plus d’informations sur la nature de ce rassemblement.

Contacté par L’Orient-Le Jour, Najah Wakim a démenti que le groupe initié par Ziad Rahbani soit un parti politique. « Ce collectif travaillera pour le bien des gens, même si ses membres seront issus de groupes politiques différents. Les gens ont faim et n’en peuvent plus de la corruption », a indiqué l’ancien député.Majdi Machmouchi a évoqué pour sa part un collectif regroupant des personnes qui « pensent de la même façon ». « Nous ne cherchons pas à vivre dans la République de Platon, mais nous voulons vivre dans une société saine, sans confessionnalisme », a confié le comédien à L’OLJ.

Pour mémoire

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