Ils ont dit ... sur la 1701

● « Le Hezbollah fait ce qu’il veut », déplorent les Kataëb

Le parti Kataëb a affirmé hier que « la stabilité ne peut être instaurée qu’à travers la suprématie des forces légales sur tout le territoire ». Dans un communiqué publié après la réunion de son bureau politique, le parti a évoqué la question des tunnels présumés du Hezbollah à la frontière sud, déplorant le fait que ceux-ci « ont été creusés sans connaissance de l’État, qui reste les bras croisés, tout en étant obligés de répondre d’actes qui ne sont pas les siens ». « Le Hezbollah s’est donné le feu vert pour faire ce qu’il veut et entraîner l’État dans des crises que celui-ci n’a pas décidées », poursuit le texte. Les Kataëb ont en outre déploré la situation économique, appelant à « former un gouvernement homogène de technocrates qui appliquerait les réformes urgentes ».

● L’armée seule habilitée à défendre la frontière sud, selon le Futur

Le bloc du Futur a insisté hier sur « l’importance pour le Liban d’honorer son engagement en faveur de la résolution 1701 », tout en rappelant qu’il est de « la responsabilité » de la communauté internationale de réagir aux menaces d’Israël et à ses violations répétées de la souveraineté libanaise. Et d’ajouter que « l’armée est la seule habilitée à défendre la souveraineté libanaise et l’intégrité du territoire ».

Le bloc a ainsi emboîté le pas au Premier ministre désigné Saad Hariri qui avait annoncé la veille, en recevant le commandant en chef de la Finul, que l’armée effectuera des patrouilles aux frontières sud pour combler toute faille sur le plan de l’application de la 1701 du côté libanais. En contrepartie, M. Hariri avait souligné que « l’ONU doit assumer sa responsabilité dans la protection du Liban ».