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Liban - Polémique

Wahhab s’en prend à Machnouk

C’est sur le ministre sortant de l’Intérieur, Nouhad Machnouk, que l’ancien ministre Wi’am Wahhab a dirigé ses foudres dimanche soir, l’accusant, dans le cadre d’une émission télévisée, de collusion avec le régime Assad contre le camp Hariri. Selon M. Wahhab, M. Machnouk a « continué à se rendre en Syrie (avec lui) après l’assassinat de l’ancien ministre Rafic Hariri en 2005 et jusqu’en 2011 ». « Ne me pousse pas à révéler ce que tu penses vraiment de Saad Hariri ni la demande de cinq millions de dollars que tu as faite pour prendre le leadership de la communauté sunnite », a-t-il ajouté, à l’adresse du ministre de l’Intérieur. M. Machnouk, qui a été reçu hier à la Maison du Centre par le Premier ministre désigné – un message symbolique clair de la part des deux hommes à l’ancien ministre – a répondu au chef du parti al-Tawhid en affirmant que « la dernière personne dans la République qui peut se mêler des relations entre Saad Hariri et (lui-même) est W’iam Wahhab (…) ». Il a néanmoins confirmé avoir effectué des visites « publiques » en Syrie « en 2005 et en 2008 en tant qu’écrivain politique au quotidien as-Safir ». À cette époque, « aucun engagement politique » ne le liait encore au courant du Futur, ni à Saad Hariri, a-t-il ajouté. Sa dernière visite en Syrie remonterait à 2009, a-t-il ajouté. Et de menacer à son tour de révéler ce que M. Wahhab pense vraiment du président syrien Bachar el-Assad et du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah.

C’est sur le ministre sortant de l’Intérieur, Nouhad Machnouk, que l’ancien ministre Wi’am Wahhab a dirigé ses foudres dimanche soir, l’accusant, dans le cadre d’une émission télévisée, de collusion avec le régime Assad contre le camp Hariri. Selon M. Wahhab, M. Machnouk a « continué à se rendre en Syrie (avec lui) après l’assassinat de l’ancien ministre Rafic...

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