Arrestation du cerveau d'un réseau de passeurs à la frontière libano-syrienne

Les forces de l'ordre libanaises ont annoncé samedi avoir arrêté le "cerveau" d'un réseau de passeurs actif à la frontière libano-syrienne.

"Le 26 novembre à Dahr el-Baïdar, une patrouille de la police judiciaire de Zahlé (Békaa) a arrêté le cerveau de l'un des plus dangereux réseaux de passeurs actifs à la frontière libano-syrienne", a expliqué la police dans un communiqué.

Cet individu, A. N., Libanais de 29 ans, "est l'un des plus dangereux repris de justice et fait l'objet de 36 mandats d'arrêt pour meurtre, enlèvement, vol, formation d'un gang armé, trafic, et tirs à l'aide d'armes à feu", souligne la police.

La veille, elle avait également annoncé avoir arrêté récemment un homme suspecté d'être un trafiquant d'êtres humains à la frontière libano-syrienne.

Plus de sept ans après le début de la guerre en Syrie, le Liban voisin accueille sur son sol plus d'un million de Syriens ayant fui les combats, pour une population locale d'environ 4,5 millions d'habitants. Depuis janvier 2015, le Liban impose des conditions sévères pour l'entrée des Syriens, ce qui encourage un grand nombre à s'infiltrer clandestinement dans le pays à travers la Békaa.

L'armée libanaise a arrêté mercredi environ 400 réfugiés syriens, la plupart en raison de titres de séjour périmés, lors d'une perquisition dans des camps dans l'est du Liban.