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Liban

Bois des Pins Le bras de fer se poursuit sur le lopin controversé

Les véhicules des FSI occupent un bon tiers du terrain en cours de réhabilitation, du côté le plus vaste, adjacent à la gendarmerie. Photo fournie par des habitants

La mainmise du poste de gendarmerie des Forces de sécurité intérieure (FSI) de Tayyouné sur une partie d’un lopin de terre du Bois des Pins a du mal à passer, autant auprès des habitants que du conseil municipal. Mercredi dernier, les FSI avaient placé une grue et délimité une frontière sur un lopin du Bois des Pins, le même qui avait fait scandale en septembre, quand un autre service de sécurité, la Sûreté générale, avait voulu y construire un bâtiment et l’avait déboisé à cette fin (voir L’OLJ du 13 septembre 2018). Le tollé provoqué par l’affaire avait poussé la SG à se rétracter et à décider, conjointement avec la municipalité (qui est propriétaire du terrain), de créer un jardin dédié aux martyrs de la SG (voir L’OLJ du 14 et du 15 septembre). Or les FSI semblent vouloir installer un parking sur le terrain en cours de réhabilitation. Mercredi, une source autorisée avait déclaré à L’OLJ que « les FSI possèdent à la base l’autorisation d’occuper une partie de ce lopin de terre, même quand la SG comptait y ériger un bâtiment, et donc ne font qu’exploiter ce qui leur a été autorisé par la municipalité ».

Mercredi en soirée, des membres du conseil municipal, dont Gaby Fernaini, président du comité des espaces verts, se sont rendus sur ce terrain en vue de protester contre cette décision des FSI. « Nous avons vérifié auprès du mohafez de Beyrouth Ziad Chbib (l’autorité exécutive de la capitale) et il semble qu’il n’y ait aucune autorisation sous-tendant cette revendication des FSI », assure-t-il à L’OLJ. Il ajoute que « les FSI ont mis la main sur un bon tiers du terrain qui doit être transformé en jardin, du côté le plus vaste (le terrain est en forme de triangle), ce qui compromet le projet tout entier ».

Il semble que les tractations se poursuivent entre les FSI et le conseil municipal en vue d’une solution. Hier, les habitants des environs n’ont pas remarqué d’évolution sur le terrain : les véhicules des FSI se trouvaient toujours au même endroit.

La mainmise du poste de gendarmerie des Forces de sécurité intérieure (FSI) de Tayyouné sur une partie d’un lopin de terre du Bois des Pins a du mal à passer, autant auprès des habitants que du conseil municipal. Mercredi dernier, les FSI avaient placé une grue et délimité une frontière sur un lopin du Bois des Pins, le même qui avait fait scandale en septembre, quand un autre...

commentaires (1)

C'est une situation compliqué car il n'y a pas beaucoup d'espace au Liban et le mettre carré à Beyrouth vaut beaucoup d'argent. D'autre coté il y a une logique "déstructive" d'occuper tout le terrain pour ériger des bâtiments et créer des parkings pour voitures. Il faut aussi penser aux jardins et bois. N'y avait-il pas un projet de planter 10000 arbres à Beyrouth ? Dans la pratique il semble qu'on continue à enlever les arbres et il faut d'une façon ou autre, même si c'est compliqué, sortir de la logique de déstruction des espaces vertes.

Stes David

09 h 33, le 25 novembre 2018

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Commentaires (1)

  • C'est une situation compliqué car il n'y a pas beaucoup d'espace au Liban et le mettre carré à Beyrouth vaut beaucoup d'argent. D'autre coté il y a une logique "déstructive" d'occuper tout le terrain pour ériger des bâtiments et créer des parkings pour voitures. Il faut aussi penser aux jardins et bois. N'y avait-il pas un projet de planter 10000 arbres à Beyrouth ? Dans la pratique il semble qu'on continue à enlever les arbres et il faut d'une façon ou autre, même si c'est compliqué, sortir de la logique de déstruction des espaces vertes.

    Stes David

    09 h 33, le 25 novembre 2018

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