Rechercher
Rechercher

Économie - Finance

Liban : la dette publique grimpe

L’endettement libanais fait régulièrement réagir les organisations internationales et les agences de notations qui scrutent le pays. Photo ANI

La dette publique libanaise a atteint 83,84 milliards de dollars à fin septembre, en hausse de 7,27 % par rapport à la même période il y a un an (76,63 millards), ont rapporté plusieurs rapports bancaires en fin de semaine, relayant les chiffres du ministère des Finances. Une mauvaise nouvelle de plus pour le pays dont le ratio dette/PIB – qui devrait atteindre 154,6 % à la fin de l’année, selon la Banque mondiale – est toujours un des plus élevés du monde, derrière le Japon (près de 240 % en 2017) ou encore la Grèce (environ 179 %).

Fin septembre, la dette en livres libanaises a représenté 57,8 % du total, soit l’équivalent de 48,3 milliards de dollars (+0,21 % en glissement annuel), tandis que la dette en devises s’est élevée à 35,1 milliards de dollars (+18,7 % en glissement annuel).

Inquiétudes de la Banque mondiale

Près de la moitié de la dette publique en livres est principalement détenue par la Banque du Liban (BDL), devant les banques commerciales et les agences publiques et financières, tandis que plus de 90 % de celle en devises est détenue par les titulaires d’eurobonds et des bons du Trésor spéciaux émis en devises.


(Pour mémoire : Dette publique : pas de nouveau « swap » en vue, assure Salamé)


L’endettement libanais fait régulièrement réagir les organisations internationales et les agences de notations qui scrutent le pays. La Banque mondiale a, par exemple, réitéré en octobre ses inquiétudes concernant l’impact de la hausse des taux d’intérêt américains, régulièrement relevés par la Fed depuis 2015 sur les rendements des eurobonds libanais.

L’organisation a, de plus, estimé que le ratio dette/PIB du pays atteindrait 166 % en 2020 si les autorités du pays ne redressaient pas la situation, en lançant notamment des réformes pour réduire le déficit public (qui a bondi de 234 % à fin juin, à 3,3 milliards de dollars). Or, la formation du gouvernement est bloquée depuis les législatives de mai, tandis que le budget pour 2019 doit, en principe, être préparé et voté avant la fin de l’année ou au plus tard avant fin janvier prochain, selon les délais prévus par la Constitution.

Les trois principales agences de notations financières américaines, Moody’s, Fitch et Standard & Poor’s, n’ont pas récemment modifié leurs évaluations respectives du pays, qui sont alignées depuis au moins un an (B3 pour Moody’s, ce qui équivaut à la B- accordée par les deux autres agences, avec à chaque fois une perspective « stable »).


Pour mémoire

La dette publique libanaise en hausse de 8,3 % fin août

Dette publique : pas de nouveau « swap » en vue, assure Salamé

La dette publique libanaise a atteint 83,84 milliards de dollars à fin septembre, en hausse de 7,27 % par rapport à la même période il y a un an (76,63 millards), ont rapporté plusieurs rapports bancaires en fin de semaine, relayant les chiffres du ministère des Finances. Une mauvaise nouvelle de plus pour le pays dont le ratio dette/PIB – qui devrait atteindre 154,6 % à la fin...

commentaires (2)

“Ce qui vaut la peine d'être fait vaut la peine d'être bien fait.” de Nicolas Poussin A quoi servent les réunions des prétendus gestionnaires de notre pays ???

FAKHOURI

10 h 46, le 19 novembre 2018

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • “Ce qui vaut la peine d'être fait vaut la peine d'être bien fait.” de Nicolas Poussin A quoi servent les réunions des prétendus gestionnaires de notre pays ???

    FAKHOURI

    10 h 46, le 19 novembre 2018

  • LA DETTE PUBLIQUE GRIMPE ET NOS ABRUTIS OU LES PLUS ABRUTIS D,ENTRE EUX FONT TOUT POUR FAIRE ECHOUER LES DONS ET LES INVESTISSEMENTS DE CEDRE POUR FACILITER LEUR MAINMISE SUR LE PAYS QUITTE A LE DETRUIRE ET FAIRE SOUFFRIR LES CITOYENS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    00 h 40, le 19 novembre 2018

Retour en haut