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Liban - Droits de l’homme

Nizar Zakka : L’État libanais est dans un coma total

Nizar Zakka. Photo d’archives AFP

Nizar Zakka, ressortissant libanais détenu en Iran depuis 2015, a déploré le fait que l’État libanais soit dans un « coma total » et ne réclame pas sa libération, dans une lettre à l’occasion de son quatrième anniversaire qu’il vient de fêter en prison.

« À l’occasion non pas de mon anniversaire, mais de ma quatrième année de détention dans la prison d’Evin, je m’adresse à mes camarades, prisonniers politiques iraniens qui sont avec moi sous terre, et je les remercie pour l’anniversaire qu’il m’ont organisé » en prison, écrit M. Zakka, qui remercie également son fils Omar et ses « amis américains » qui le soutiennent.

« Je remercie tout le monde, les Iraniens, les Américains et les Libanais résidant au Liban et à l’étranger, pendant que ma patrie est dans un coma total et ignore le sort d’un Libanais enlevé à Téhéran alors qu’il répondait à une invitation officielle », conclut M. Zakka.

En septembre 2015, alors qu’il résidait aux États-Unis, M. Zakka avait été invité à Téhéran par la vice-présidente iranienne pour les Affaires de la femme et de la famille de l’époque, Shahindokht Molaverdi, afin de prendre part à une conférence sur le développement et l’emploi des femmes. C’est lors de cette visite qu’il avait été accusé d’espionnage pour le compte de Washington et arrêté. Ce n’était pourtant pas son premier séjour en Iran.

Dans une interview accordée à l’agence Associated Press en septembre dernier, la responsable iranienne, devenue depuis conseillère du président Hassan Rohani, a reconnu que le gouvernement avait « échoué » à aider Nizar Zakka, arrêté alors qu’il se rendait à l’aéroport et condamné à dix ans de prison dans un procès à huis clos tenu devant un tribunal révolutionnaire.

« Cela n’était en aucun cas approuvé par le gouvernement », a-t-elle dit. « Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour empêcher cela d’arriver », a-t-elle ajouté, laissant entendre que l’action du gouvernement avait ses limites lorsqu’il tente de s’opposer aux tribunaux révolutionnaires islamiques.

Nizar Zakka, ressortissant libanais détenu en Iran depuis 2015, a déploré le fait que l’État libanais soit dans un « coma total » et ne réclame pas sa libération, dans une lettre à l’occasion de son quatrième anniversaire qu’il vient de fêter en prison.« À l’occasion non pas de mon anniversaire, mais de ma quatrième année de détention dans la prison...

commentaires (3)

Je découvre que le l'Iran a un système politique inédit, très avancé comparativement à d'autre démocratie, puisque le gouvernement n'a pas de prise sur certains tribunaux. Super!

Shou fi

18 h 49, le 06 novembre 2018

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Commentaires (3)

  • Je découvre que le l'Iran a un système politique inédit, très avancé comparativement à d'autre démocratie, puisque le gouvernement n'a pas de prise sur certains tribunaux. Super!

    Shou fi

    18 h 49, le 06 novembre 2018

  • EN GENERAL UNE PERSONNE COMATEUSE , ON LUI PREND LA MAIN ET CA LA RECONFORTE . ELLE LE SENT .

    FRIK-A-FRAK

    12 h 43, le 06 novembre 2018

  • hier encore recevait notre illustre ministre des affaires etrangeres les parents de georges ibrahim abdallah, un terroriste reconnu et avec preuves qui coule des jours heureux dans une cellule 5 etoiles en france....Nizar Zakka a eu un proces a charge, pas de preuves, pas d'avocats, et croupi dans un egout avec des rats....combien de fois recu par ce meme ministre????

    George Khoury

    06 h 43, le 06 novembre 2018

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