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Liban

L’UE lance des programmes pour améliorer la sécurité de l’AIB

L’Union européenne a lancé, en septembre 2018, un programme de 3,5 millions d’euros avec le Liban étalé sur 18 mois, destiné à améliorer la sécurité de l’aéroport de Beyrouth. AFP / PATRICK BAZ

Renforcer les capacités de l’Aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth (AIB) est aujourd’hui au cœur de la coopération libano-européenne. Non seulement dans le cadre du développement du pays du Cèdre, mais compte tenu du fait que les pays de l’Union européenne ne peuvent courir le moindre risque sécuritaire en provenance du Liban. Car l’Europe est la destination principale des voyageurs en partance depuis l’AIB. Il est donc impensable pour l’UE que le management de l’aéroport de Beyrouth soit matière à interprétation, vu les querelles de pouvoir qui entravent son bon fonctionnement. Et pour cause, on ne plaisante pas avec la sécurité de l’aéroport.

C’est dans ce cadre que l’UE a lancé, en septembre dernier (avant même l’incident sécuritaire du 26 septembre 2018 qui a opposé l’armée et les FSI), un programme de 3,5 millions d’euros avec le Liban étalé sur 18 mois, destiné à améliorer la sécurité de l’AIB, et plus spécifiquement à protéger l’aéroport contre le trafic illicite et la menace du terrorisme. Ce programme dispensera des formations aux agents de l’aéroport et permettra d’améliorer les infrastructures de sécurité existantes. Il permettra aussi, par le biais d’audits réalisés par le Centre d’entraînement pour le renforcement de la sûreté aéroportuaire (Cersa), de s’assurer de la bonne exécution de leurs fonctions, par les agents de l’aéroport.

L’UE lancera également un second programme, début 2019, d’environ un million d’euros, qui s’attaquera cette fois à la réforme institutionnelle de l’Aviation civile. Conformément aux recommandations de l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OIAC), ce programme basé sur un transfert de compétences et d’expertises ambitionne de réformer la direction générale de l’Aviation civile dans le cadre d’un Plan national de sûreté de l’Aviation civile. Et donc de permettre la classification des zones de compétence des différents organismes composant l’institution. Plus pratiquement, ce programme portera aussi bien sur les certifications des officiers de contrôle et les licences des pilotes de lignes que sur la modernisation de l’aéroport et la gestion des contrôles aux frontières. Il devrait permettre de réduire le nombre de contrôles des passagers en partance, qui s’élève actuellement à 10 contrôles par passager, depuis le périmètre de l’aéroport jusqu’à l’accès à l’avion, afin de réduire les longues files d’attente des voyageurs.

A.-M.H.

Renforcer les capacités de l’Aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth (AIB) est aujourd’hui au cœur de la coopération libano-européenne. Non seulement dans le cadre du développement du pays du Cèdre, mais compte tenu du fait que les pays de l’Union européenne ne peuvent courir le moindre risque sécuritaire en provenance du Liban. Car l’Europe est la destination principale...

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