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Liban - Événement

Journée portes ouvertes à Beit Beirut pour célébrer la fête de l’ONU

Le 24 octobre 1945 est entrée en vigueur la Charte des Nations unies, adoptée quelques mois plus tôt à San Francisco. Le Liban, à cette époque, figurait parmi les 51 pays fondateurs.

Des centaines de visiteurs à la journée portes ouvertes des Nations unies. Photo Patricia Khoder

Des centaines de personnes se sont rendues hier à Beit Beirut, rue Sodeco, pour prendre part à la journée portes ouvertes des Nations unies, où 28 organisations onusiennes étaient présentes à travers leurs projets au Liban.

Cette journée était organisée à l’occasion de la Journée des Nations unies célébrée tous les 24 octobre et qui marque l’entrée en vigueur, en 1945, de la Charte de l’ONU.

« Le Liban figurait parmi les 51 pays fondateurs ; aujourd’hui, la famille des Nations unies compte 193 pays », souligne à L’Orient-Le Jour Pascale Kassis, conseillère médias de la représentante du secrétaire général de l’ONU pour le Liban Pernille Dahler Kardel. « Nous avons voulu montrer à travers cette journée que le travail des Nations unies ne se résume pas à celui du Conseil de sécurité. Nous sommes présents dans divers secteurs. Au Liban, l’ONU travaille notamment pour la paix et la sécurité, le développement humain et l’assistance humanitaire », dit-elle.

Mona el-Yassir, responsable presse auprès du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), note, de son côté, que « 28 organisations, agences et institutions onusiennes sont opérationnelles au pays du Cèdre ». Parmi les plus connues le PNUD, certes, mais aussi l’Unicef, l’Unesco, la FAO, UN Women, UN Habitat, l’Unrwa, l’Escwa, l’Onudi et l’UNHCR. Cela sans oublier la Finul, qui est présente au Liban-Sud depuis 40 ans.

« Nous travaillons avec toutes les parties au Liban. Nos partenaires sont aussi bien le gouvernement que la société civile. Nos projets sont mis en place dans les quatre coins du pays et nous touchons divers domaines. Nous misons sur le développement équilibré, la croissance économique et la bonne gouvernance », poursuit Mme Yassir. « L’une de nos principales préoccupations est l’instauration des 17 objectifs du développement durable, qui se traduisent entre autres par la protection de l’environnement et le respect des droits des femmes. Nous sommes présents auprès des femmes dans les zones rurales, notamment à travers les coopératives, mais nous avons beaucoup travaillé durant les élections législatives pour encourager les femmes à présenter leur candidature. Nous avons œuvré, même si cela n’a pas abouti, à l’adoption d’un système de quotas dans ce cadre. Nous soutenons entre autres un projet qui encourage les municipalités à féminiser leur police », ajoute-t-elle.

Déminage, soutien aux artisans et culture de la paix

Ariane Elmas, chargée du projet de déminage au PNUD, souligne, de son côté : « Nous assurons une expertise auprès du L-MAC, qui est le centre de l’armée libanaise contre les mines. Les équipes de l’armée déminent actuellement la région de Ersal. Nous travaillerons prochainement sur le déminage de la ligne bleue. En 2017, 9 930 mines ont été extraites du sol libanais grâce au travail du L-MAC. »

Hier, ceux qui se sont rendus à Beit Beirut ont pu avoir accès à une importante documentation publiée par les Nation unies au cours de l’année écoulée. Il y avait des rapports, des cartes postales, des brochures et des jeux d’enfants, normalement distribués dans les écoles pour sensibiliser les tout-petits à divers dossiers, notamment celui de l’environnement.

Il y avait aussi des stands de bénéficiaires offrant de la nourriture fraîche et de la « mouné » (provisions d’hiver), ou encore d’autres produits.

Au stand de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), on exposait un service américain en jute frappé de pépites d’argent fabriqué à Baalbeck, de la coutellerie au design rajeuni de Jezzine, des assiettes fabriquées dans cette même ville du Liban-Sud, ainsi que des savons de divers formes et parfums provenant de Saïda et de Tripoli. L’organisation onusienne a travaillé durant 18 mois avec des artisans de ces villes libanaises afin qu’ils puissent moderniser leurs produits et leurs modèles, tout en préservant leurs tradition et savoir-faire. Des points de vente à Beyrouth leur seront aussi trouvés.

Diverses animations se sont tenues durant la journée. En ce qui concerne la protection psychologique, l’association Idraac a présenté une pièce de théâtre. En soirée, des rappeurs venus de Tripoli ont chanté pour la paix. Les Nations unies ont financé plusieurs activités au cours des dernières années à Baal Mohsen et Bab el-Tebbané, deux quartiers ravagés par de violents combats sectaires dans la capitale du Liban-Nord, pour instaurer une culture de paix parmi les jeunes.

Des centaines de personnes se sont rendues hier à Beit Beirut, rue Sodeco, pour prendre part à la journée portes ouvertes des Nations unies, où 28 organisations onusiennes étaient présentes à travers leurs projets au Liban. Cette journée était organisée à l’occasion de la Journée des Nations unies célébrée tous les 24 octobre et qui marque l’entrée en vigueur, en 1945, de la...

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