Les ambassadeurs occidentaux ont bien dû se marrer quand le Basileus, alias « beau-papa m’a dit », les a emmenés en randonnée bucolique pédestre dans le cloaque entourant l’aéroport de Beyrouth. Certes, il n’y avait même pas le début du bout d’un bout de missile à la ronde, si tant est que la quincaillerie du parti barbu ait jamais existé à cet endroit. En revanche, il y avait bien d’autres armes de destruction massive, de loin plus mortelles que les asperges métalliques présumées : les sacs poubelles crevés à perte de vue, d’où s’échappait un appétissant mélange de reliefs alimentaires faisandés aux couleurs bigarrées, baignant dans une mixture de sauces improbables. Ça schlinguait si grave que les diplomates ont dû penser qu’à tout prendre, les Hébreux ne s’aventureraient jamais dans ce bouillon de culture et qu’à défaut de bimbreloques, l’AIB serait au final tout bêtement protégé par les staphylocoques.
Encore faut-il convaincre Tonton Netanyahu de baisser le ton de ses tartarinades. Bien dormi ? Bon réveil ! Cela fait des années que nos barbus maison se goinfrent de suppositoires géants iraniens pour étoffer leur arsenal au nez et à la kippa de Benjamin. Il est pour le moins cocasse que ce ne soit que maintenant que ça lui reste en travers de la gorge. Dans le genre faux-cul, difficile de faire mieux ! Sacré Bibi ! Faudrait une bonne dose de baryum pour le rendre comestible.
Il reste que la perspective de ramener à nouveau la ritournelle des armes du Hezbollah fait hérisser les poils du patron d’icelui, lequel est tapi sous terre à compter et recompter, entre deux coucous télévisés, une provision militaire qui vaut son pesant de caviar iranien.
La guerre de juillet 2006 nous avait ramenés 30 ans en arrière, mais 12 années sont déjà passées. Courage ! Il ne nous reste plus que 18 autres seulement à rattraper.
gabynasr@lorientlejour.com
commentaires (8)
Dans les temps anciens on catapultait des morceaux de viande pourris pour diffuser la peste chez l'ennemi. Aucun peuple n'a commis la bêtise de s'auto-empoisonnés par ses propres déchets. Il semblerait qu'il y a des solutions pour incinérer les déchets afin de produire de l'électricité. Le seul problème est que cela risque de rendre inutile les bateaux-usines turques.
Shou fi
20 h 12, le 05 octobre 2018