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Liban - LIBAN-ONU

Aoun : C’est le Premier ministre désigné qui est chargé de former le gouvernement

Une réception était organisée, hier à New York, par les Libanais de la diaspora, pour le président Michel Aoun. Photo Dalati et Nohra

Le président de la République, Michel Aoun, a clôturé hier une visite officielle de trois jours à New York, où il a participé aux travaux de la 73e session de l’Assemblée générale des Nations unies. Avant de prendre l’avion pour Beyrouth, le chef de l’État a rencontré des membres de la communauté libanaise à New York, dans le cadre d’une réception donnée en son honneur par la représentante permanente du Liban à l’ONU, Amal Moudallali. Répondant aux questions de ses compatriotes et des journalistes qui l’accompagnaient, Michel Aoun a abordé une série de questions d’actualité. Interrogé au sujet de la date de la formation du gouvernement, il a répondu : « C’est le Premier ministre désigné qui est chargé de la formation du cabinet; comment voulez-vous que je fixe une date à sa place ? » Il a rappelé dans ce cadre les critiques dont il avait fait l’objet lorsqu’il avait formulé des réserves sur la mouture gouvernementale que Saad Hariri lui avait présentée, en insistant sur son « droit de formuler des remarques sur la composition du cabinet » du moment qu’il signe le décret avec le Premier ministre désigné.

M. Aoun s’est dit étonné de ce qu’on lui « demande de faire des concessions pour faciliter la formation du gouvernement ». « Ils oublient que je ne suis pas le chef du bloc parlementaire du Liban fort (CPL). C’est Gebran Bassil qui l’est. Et tant que je n’ai aucune influence sur d’autres blocs, comment voulez-vous que j’en aie sur un seul ? » Le chef de l’État s’est ensuite dit inquiet de l’intervention des pays étrangers dans les affaires du Liban. « Dans l’apparence, il semble qu’il n’y a pas d’intervention étrangère, mais des indications prouvent le contraire », a-t-il ajouté.

Au sujet de l’adoption par la Chambre des représentants, aux États-Unis, d’un amendement de la loi votée en 2015 sur les sanctions contre le Hezbollah et qui resserre un peu plus encore l’étau financier autour du parti chiite, il a affirmé que ce texte « affectera tout le Liban, son économie et son secteur bancaire ».

Plus tôt dans la journée, le président de la République avait souligné que le Liban est aujourd’hui un pays indépendant, se félicitant du fait que le pays participe à de grandes conférences internationales, comme l’Assemblée générale de l’ONU devant laquelle il avait prononcé mercredi un discours. « Nous avons fait de grands efforts pour libérer le Liban de la subordination et, malgré les lacunes de certaines personnes, le Liban est aujourd’hui indépendant », a écrit le chef de l’État sur son compte Twitter. « Nous sommes parvenus à intégrer les conférences internationales, notamment l’Assemblée générale de l’ONU, afin de prononcer un discours exprimant nos pensées, c’est-à-dire un discours qui exprime notre loyauté envers notre nation », a-t-il ajouté.

M. Aoun a par ailleurs souligné l’importance des réformes à tous les niveaux dans l’objectif de « rassurer les Libanais sur l’avenir de leur pays », appelant à rejeter « les rumeurs négatives qui sont émises à l’encontre de personnes ou de situations quelconques de manière irréfléchie, voire irresponsable ». « Certains usent de la liberté au Liban pour lancer des insultes, ne respectant aucune limite. Nous essayons de combattre ce nouveau fléau par l’éducation et la culture parce qu’il nuit à l’image du pays alors que la quasi-totalité des Libanais n’acceptent pas la transmission d’une telle image à l’étranger sur les réseaux sociaux », a-t-il déclaré.

Au sujet de la crise des réfugiés syriens, M. Aoun a rappelé que « les autres pays se contentent de remercier le Liban de son accueil des déplacés sans pour autant prendre l’initiative d’alléger ce fardeau en accueillant, de leur côté, une partie des réfugiés sur leurs territoires ».

Le président de la République, Michel Aoun, a clôturé hier une visite officielle de trois jours à New York, où il a participé aux travaux de la 73e session de l’Assemblée générale des Nations unies. Avant de prendre l’avion pour Beyrouth, le chef de l’État a rencontré des membres de la communauté libanaise à New York, dans le cadre d’une réception donnée en son honneur par...

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COOPERATION ALORS AU LIEU DE BOYCOTTAGE !

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 02, le 28 septembre 2018

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Commentaires (3)

  • COOPERATION ALORS AU LIEU DE BOYCOTTAGE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 02, le 28 septembre 2018

  • A AJOUTER : ET DE NOMMER SES MEMBRES. LE PRESIDENT DEVRAIT UNIQUEMENT L,ENTERINER SANS INTERVENTION ET SURTOUT CONDITIONS DE QUELQUE SORTE QUE CE SOIT.

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 20, le 28 septembre 2018

  • MON DIEU ! ben oui C le 1er ministre qui a la charge de former le cabinet. qui oserait affirmer le contraire ?

    Gaby SIOUFI

    09 h 54, le 28 septembre 2018

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