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Sport - Football / Ligue des champions

Sans Zidane ni Ronaldo, le Real affaibli face à la meute ?

La saga 2018-2019 débute aujourd’hui et se clôturera le 1er juin prochain sur le nouveau terrain de jeu de l’Atlético Madrid.

Triple tenant de la Ligue des champions, le Real Madrid est orphelin de son stratège Zinédine Zidane et de sa machine à buts Cristiano Ronaldo. De quoi aiguiser l’appétit des prétendants à sa succession comme Liverpool, Barcelone, Manchester City, Turin, l’Atlético... Et du Paris SG ?

La saga 2018-2019 débute aujourd’hui – et demain – pour les 32 équipes qualifiées en Ligue des champions et se clôturera dans huit mois et demi à l’Estadio Metropolitano de Madrid, nouveau terrain de jeu de l’Atlético. Qui soulèvera la coupe aux grandes oreilles, le 1er juin 2019 ? Le Real Madrid, qui a successivement perdu ses deux atouts maîtres avec Zidane et Ronaldo, parviendra-t-il à conserver son bien dans le stade de son voisin et rival ?

Certes, le club espagnol a conservé l’essentiel de l’équipe sacrée le 26 mai dernier à Kiev, après s’être débarrassé de Liverpool (3-1). Les buteurs de la finale, Gareth Bale et Karim Benzema, sont toujours là et pourront compter sur le joueur croate Luka Modric, prétendant au Ballon d’or, pour leur distribuer des caviars. Le champion du monde français Raphaël Varane reste le maillon important d’une défense expérimentée (avec Carvajal, Ramos et Marcelo), renforcée cet été par l’arrivée du gardien belge Thibaut Courtois.

Turin et Liverpool renforcés

Mais la Maison blanche a perdu Zinédine Zidane, l’entraîneur qui lui a rapporté trois Ligues des champions en deux ans et demi, et surtout Cristiano Ronaldo, le meilleur buteur de l’histoire en Ligue des champions avec 120 buts, 20 de plus que son dauphin et rival Lionel Messi.

Après neuf saisons chez les Merengue, Ronaldo est parti grossir les rangs de l’ambitieuse Juventus Turin, qu’il avait crucifiée en 2017 avec un doublé en finale. Championne d’Italie sans interruption depuis sept ans, la Juventus ne s’est pas contentée de recruter l’international portugais de 33 ans. Elle a aussi levé l’option d’achat pour Douglas Costa, attiré Joao Cancelo, séduit Emre Can et fait revenir au bercail son défenseur historique Leonardo Bonucci.

Si l’on mesure les chances de victoire à la qualité du recrutement, Liverpool se place également parmi les candidats les plus crédibles. Les Reds ont d’abord su conserver Roberto Firmino, Sadio Mané et Mohammad Salah, la triplette d’attaque qui a traumatisé les défenses adverses la saison passée. Ils se sont aussi renforcés avec Xherdan Shaqiri, Fabinho et Naby Keita, dont le transfert depuis Leipzig avait été arrangé l’été précédent. Et ils ont mis le paquet pour attirer Alisson Becker, un temps gardien le plus cher de l’histoire (72,5 millions d’euros), pour remplacer Loris Karius, qui les a plombés en finale de la dernière Ligue des champions. En Premier League, les hommes de Jürgen Klopp sont déjà inarrêtables. Ils ont gagné tous leurs matches, dont le dernier face à Tottenham, autre club anglais engagé en Ligue des champions avec les deux Manchester – City et United.

L’Espagne bien représentée

Le Paris SG, qui se rend aujourd’hui à Liverpool en phase de groupes, a également débuté son championnat sur un sans-faute. Mais, dans la course à l’armement pour la Ligue des champions, le champion de France n’a pas brillé dans la rubrique transferts. Surveillé par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier, il a attiré le gardien vétéran Gianluigi Buffon (40 ans), arrivé libre de la Juventus, recruté un espoir allemand, Thilo Kehrer, en provenance du Schalke 04, le latéral gauche remplaçant du Bayern Munich Juan Bernat et l’ex-attaquant de Stoke Eric Maxim Choupo-Moting. Trop juste pour le club français et ses attaquants vedette Edinson Cavani, Kylian Mbappé et Neymar, une triplette en or qui ne peut faire oublier les carences parisiennes au milieu de terrain ?

Si l’Allemagne mise tout sur le Bayern Munich, l’Espagne est sûrement le pays qui a le plus de chance de placer un de ses représentants en finale. Voire deux. En plus du Real Madrid, évidemment, l’Espagne compte dans ses rangs le FC Barcelone de Lionel Messi et l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann. Le vainqueur de la dernière Europa League a conservé son champion du monde français et attiré son compatriote Thomas Lemar. Battu par le Real en 2014 et 2016 en finale, l’Atlético n’a qu’un souhait : mettre fin au règne du voisin honni, le 1er juin prochain à domicile.

Source : AFP

Triple tenant de la Ligue des champions, le Real Madrid est orphelin de son stratège Zinédine Zidane et de sa machine à buts Cristiano Ronaldo. De quoi aiguiser l’appétit des prétendants à sa succession comme Liverpool, Barcelone, Manchester City, Turin, l’Atlético... Et du Paris SG ? La saga 2018-2019 débute aujourd’hui – et demain – pour les 32 équipes qualifiées en Ligue...

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