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Lifestyle - Mode

New York ouvre la saison des défilés

Jeremy Scott printemps-été 2019. Photo DR

Septembre et voici une nouvelle saison qui s’ouvre pour la planète mode. C’est jeudi 6 septembre qu’a été donné à New York le coup d’envoi des défilés du prêt-à-porter pour le printemps 2019. Ceux auxquels on assiste à Big Apple sont clairement placés sous le signe des années 90, années hip-hop, fluo, paillettes, girls et boys bands et tutti quanti. Un constat évident dans la collection de Jeremy Scott, l’excentrique créateur d’une capsule Adidas Originals déjantée en 2012 et par ailleurs directeur artistique de la non moins loufoque maison Moschino. Sous son propre label, Jeremy Scott a donc livré une émeute de couleurs flashy sur des combinaisons aux ouvertures profondes, une débauche de plastique transparent, parfois contenant des tsunamis de paillettes. Très présent, le denim se porte avec des sweats à capuches, et les logos clignotent de toutes leurs formes surdimensionnées, souvent en 3D. Les années bling-bling sont de retour, qu’on se le dise. Jeremy Scott a d’ailleurs confié s’être inspiré, pour cette collection, d’une série de photos Polaroid, selfies avant l’heure, prises en 1996 dans le cadre d’une collection test qui n’a pas vu le jour.

L’incursion du sportswear dans le streetwear, annonciatrice d’un mode de vie narcissique dédié au culte du corps et qui fait de l’exercice physique une urgence de chaque instant, se confirme dans de nombreuses collections, intégrant shorts de cycliste en résille ou en denim accompagnés de sweatshirts surdimensionnés à un vestiaire où tout se superpose, un coup de froid est si vite arrivé.

Chez Tom Ford, le faux est chic et le cuir imprimé crocodile se superpose en tailleur à la dentelle lingerie, ou en corset blanc sur une robe plissée caryatide. L’imitation léopard s’en donne elle aussi à cœur joie, en blouson sur des jupes en fausses plumes de marabout. Un zoo de dessin animé en somme, avec des matières qui semblent colorées à l’Ecoline mais traitées avec un art incomparable de la coupe et des volumes. La collection masculine fait en revanche la part belle aux matières précieuses et mélange de beaux satins lourds avec des laines d’été dans de somptueuses palettes en dégradé de prune.

On attend la suite, mais la saison annonce déjà une révolution capitale dans le vêtement qui sort avec une sorte de violence visuelle de tous les sentiers battus et rebattus.


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