Le ministre libanais sortant de l'Agriculture, Ghazi Zeaïter, a affirmé, dans un entretien au quotidien panarabe Acharq al-Awsat publié vendredi, que la légalisation du haschich à usage médical au Liban permettrait de libérer les petits agriculteurs de l'emprise des barons de la drogue.
Assurant au journal que "la légalisation du haschich doit s'accompagner de sanctions sévères pour le trafic et la consommation de cette drogue en dehors de l'usage médical", Ghazi Zeaïter a estimé que "le contrôle (de la légalisation du haschich à usage médical) n'est pas difficile". Le ministre sortant a souligné que "pas plus de 5% des habitants de Baalbeck cultivent le haschich, et ils étaient exploités la plupart du temps par les grands trafiquants". Il a ainsi estimé que la légalisation du haschich "va garantir les droits de ces agriculteurs et les libérer des trafiquants".
Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a chargé jeudi une commission d'experts d'élaborer une proposition de loi pour la légalisation du haschich à usage médical au Liban.
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