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Nos Lecteurs ont la Parole - Par Christian JEANBART

Énergie et permis de construire

Tout le monde se plaint du coût trop élevé du courant fourni par les propriétaires de générateurs de quartier. C’est non seulement vrai, mais exacerbé par le fait que les fournisseurs de courant se partagent fréquemment les secteurs géographiques à alimenter de manière à y être pratiquement exclusifs, chacun sur son terrain ; une sorte de chasse gardée. Autrement dit, ce sont des cas où il n’y a pas de concurrence possible et le consommateur n’a aucun autre choix que de se plier au bon vouloir du fournisseur. Ailleurs, là où deux sources différentes desservent un même secteur, il est souvent difficile au client de changer de prestataire. Là, par contre, il y a un semblant de concurrence qui reste toutefois très théorique si les deux prestataires perçoivent invariablement le plein tarif fixé par la municipalité.
De surcroît, et au vu de la situation, il semble que l’on est encore assez loin du jour heureux où EDL pourra assurer une alimentation générale ininterrompue.
Nous sommes donc à la merci des générateurs de quartier jusqu’à une date indéterminée, avec pour seul élément de certitude le fait qu’elle n’a rien de prochain.
Il est vrai que les services publics font de leur mieux pour contrôler les montants réclamés par les fournisseurs privés d’énergie électrique (projet d’installation de compteurs), mais si cette manière de suppléer EDL est en elle-même onéreuse, leur marge de manœuvre en est limitée, indépendamment de l’appétit des prestataires.
Comment sortir alors de ce cercle vicieux ?
Il faut planifier pour aboutir à une situation nous rendant de moins en moins tributaires de ce mode d’alimentation privé, très polluant, pourrait-on dire sans risque d’erreur, et obsolète, puisque aujourd’hui nous pouvons capitaliser sur les énergies renouvelables.
Les évolutions technologiques nous permettent en effet de placer nos espoirs immédiats dans les panneaux solaires et plus lointains dans les éoliennes (en raison de certaines contraintes actuelles d’installation au niveau individuel ; lesquelles contraintes n’affectent cependant pas les projets de parcs éoliens à grande étendue au niveau public).
Il suffirait donc que chaque constructeur équipe dorénavant son immeuble de panneaux solaires, pour prendre le relais d’EDL aux heures de rupture et réduire ainsi progressivement le pourcentage de consommateurs sous la dépendance des générateurs de quartier.
Pour ce faire, un cadre réglementaire serait mis en place par le législateur – si, bien sûr, une telle idée le convainc – au moyen d’une loi formulée sur mesure à cet effet.
Une nuance s’impose quand même : on ne peut entrevoir de résultat tangible pour une telle disposition sur le court terme. Il faut l’envisager plutôt sur le moyen et le long terme ; mais l’intérêt en est évident tant au niveau économique qu’au niveau écologique.

Christian JEANBART
Master en affaires internationales

Tout le monde se plaint du coût trop élevé du courant fourni par les propriétaires de générateurs de quartier. C’est non seulement vrai, mais exacerbé par le fait que les fournisseurs de courant se partagent fréquemment les secteurs géographiques à alimenter de manière à y être pratiquement exclusifs, chacun sur son terrain ; une sorte de chasse gardée. Autrement dit, ce sont des...

commentaires (1)

peine perdue l'ami. ces gens la ne s'interressent qu'aux projets faciles a executer . rappelons nous que, le + tot un projet est execute le + vite le rendement. PS. les panneaux en question, meme les + simples feraient des economies enormes ne serait ce qu'en chauffant l'eau des apartements . chez nous, pas d'utilisation d'energie "sale" depuis Avril jusqu'a la mi Novembre, entre coupee de qqs jours en plein hiver.

Gaby SIOUFI

12 h 05, le 20 juillet 2018

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Commentaires (1)

  • peine perdue l'ami. ces gens la ne s'interressent qu'aux projets faciles a executer . rappelons nous que, le + tot un projet est execute le + vite le rendement. PS. les panneaux en question, meme les + simples feraient des economies enormes ne serait ce qu'en chauffant l'eau des apartements . chez nous, pas d'utilisation d'energie "sale" depuis Avril jusqu'a la mi Novembre, entre coupee de qqs jours en plein hiver.

    Gaby SIOUFI

    12 h 05, le 20 juillet 2018

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