Ils ont dit... sur la formation du gouvernement

• Nagib Mikati, ancien Premier ministre et député : « La formation du nouveau gouvernement doit être réalisée sans précipitation et sans retard. Malgré notre souhait que ce gouvernement soit formé le plus vite possible, il est indispensable que cette mesure réponde aux défis qui entourent le pays. Il s’agit d’un pas essentiel vers l’État dont nous rêvons tous, celui qui mettra fin à la corruption et au gaspillage. Toutefois, ce sujet est aux mains du seul Premier ministre désigné, suivant la prérogative que lui a conférée la Constitution. »

• Le Parti national libéral : « Il faut que cesse ce surplace dans la formation du gouvernement car, bien que nous reconnaissions être toujours dans les temps, il faut rappeler que les circonstances intérieures et extérieures nous poussent à ne plus perdre de temps. Il est nécessaire de mettre au point des critères précis appliqués à tout le monde et que chaque partie présente des concessions en faveur de l’intérêt public, prenant en considération la situation économique et sociale, et la nécessité de faire face d’un front commun à toutes les difficultés. »

• Le député Samir Jisr, courant du Futur :  « Le retard dans la formation du gouvernement résulte de certaines revendications et conditions liées à la représentativité, que d’aucuns tentent d’imposer. Or la voie normale pour toute formation de gouvernement commence par des concertations avec les blocs sur leurs exigences, suite auxquelles le Premier ministre désigné prépare un projet qu’il présente au président de la République. Il existe quelques obstacles que le Premier ministre Hariri tente d’aplanir ainsi que des dissensions entre les blocs. Il n’est pas indispensable que tous les groupes soient représentés dans un gouvernement de coalition, puisque celui-ci regroupe généralement la plupart des grands blocs. »