Nizam Hussein Chalak, qui campe dans le terminal international de l'aéroport Jose Joaquin de Olmedo depuis plus d'un mois, s'est rendu à Guayaquil il y a deux mois. En voulant rentrer au Liban, il fait deux arrêts, l'un à Lima au Pérou, et l'autre à Barcelone en Espagne. C'est là qu'il est arrêté après avoir perdu son passeport et ses cartes de crédit, selon le journal El Universo cité mardi par l'AFP.
Le ressortissant libanais, qui ne parle pas espagnol, est resté 10 jours à Barcelone, puis 11 jours à Lima, avant d'être refoulé à Guayaquil, où il s'est construit un lit de fortune sur les banquettes du terminal. Il se nourrit grâce aux coupons que lui offre une compagnie aérienne de temps en temps, et se douche une fois tous les trois ou quatre jours dans une salle de bain située dans le terminal, explique El Universo.
"Il s'agit d'un cas d'inadmissibilité car il n'a pas de documents" de voyage, a expliqué une source du ministère des Affaires étrangères de l’Équateur. Le seul organisme légal qui peut délivrer un document de voyage est le consulat libanais à Bogota".
Contacté par L'Orient-Le Jour, l'ambassadeur du Liban à Bogota a annoncé avoir donner un laisser passer à Nizam Hussein Chalak qui va rentrer incessamment chez lui. Le diplomate a expliqué qu'il était obligé d'attendre le rapport de la police avant de pouvoir accorder ce laisser passer au ressortissant libanais.
Cette situation rappelle celle d'un réfugié iranien qui a vécu à l'aéroport de Paris entre 1988 et 2006, une histoire qui a inspiré le film "The Terminal" dans lequel joue Tom Hanks.
commentaires (5)
S'il est bien libanais, il a une famille, un village, un mokhtar, des voisins qui peuvent prouver son identité, cette histoire est un peu louche....
Christine KHALIL
16 h 53, le 12 juin 2018