Rechercher
Rechercher

Sport - Football – Premier League

Emery rebondit à Arsenal pour sortir les Gunners de l’ombre de Wenger

Le 13 septembre 2016, Unai Emery (à gauche) et Arsène Wenger se serraient la main, lors du match de groupe A de la Ligue des champions entre le Paris-SG et Arsenal, au stade du Parc des Princes à Paris. Hier, Emery a remplacé Wenger sur le banc des Gunners. Franck Fife/AFP

Unai Emery n’est resté sans club que trois jours : l’ex-coach du Paris-SG a été nommé hier à la tête d’Arsenal avec la lourde tâche de régénérer le colosse londonien aux pieds d’argile, dans l’ombre du mythique Arsène Wenger.
Pas renouvelé à Paris car il avait échoué pour la deuxième saison de suite en 8es de finale de la Ligue des champions, le technicien espagnol ne disputera pas la prochaine compétition reine. Retrouver la C1 sera d’ailleurs son objectif principal, alors que les Gunners seront absents de la prochaine édition pour la deuxième fois consécutive. Cette seconde saison médiocre, terminée à la 6e place de la Premier League, a eu raison du destin londonien de Wenger, qui a quitté le club après 22 ans de service.
« C’est un grand défi », a réagi Emery lors de sa première conférence de presse à l’Emirates Stadium. « Mais j’ai grandi avec des défis toutes ma carrière. Pour moi, un défi est un rêve. (...) J’ai déjà travaillé sur des grands projets. Je suis enthousiaste d’être ici et de succéder à Wenger. » À 46 ans, Emery a déjà un palmarès bien garni, avec notamment sept titres domestiques en deux saisons à Paris et trois Europa League consécutives avec Séville. Mais le natif de Fontarrabie restera aussi associé à la fameuse remontada subie contre Barcelone (6-1) en C1, en 2017.
Habitué à composer avec les volontés d’en haut, comme au PSG où Doha a la haute main sur le recrutement, le Basque n’aura toujours pas carte blanche à Arsenal. Le club avait en effet préparé l’après-Wenger et l’entraîneur évoluera dans une structure déjà bien en place avec le directeur sportif Raul Sanllehi
(ex-Barcelone), le directeur du recrutement Sven Mislintat (ex-Dortmund) et le directeur de la performance Darren Burgess (ex-Liverpool et Australie). Le Basque a d’ailleurs été recruté parmi huit candidats par un comité composé de Sanllehi, de Minslintat et du directeur général du club, Ivan Gazidis. « Ce qui nous a plu, c’est que les équipes d’Unai se sont systématiquement améliorées avec le temps », a appuyé Gazidis, hier. « Unai a été impressionnant lors de nos entretiens, avec une superbe analyse détaillée de nos joueurs, avec une piste pour améliorer chacun d’entre eux, a poursuivi Gazidis. Nous pensons que les joueurs vont bien réagir à cette nouvelle énergie. Je crois que personne ne peut se contenter d’une 6e place. Nous voulons être candidats pour les titres domestiques et européens. »

« Parmi l’élite... »
La tâche est gigantesque alors que les Gunners, portés vers le beau jeu mais peu solides mentalement et défensivement, ne sont plus au niveau souhaité depuis plusieurs saisons. Avec seulement 50 millions de livres à dépenser, selon la presse britannique, l’Espagnol va devoir faire avec une grande partie de l’effectif actuel. Porté sur un système orienté vers la contre-attaque plutôt que la possession à tout prix, le style du Basque va sans doute trancher avec celui de son légendaire prédécesseur alsacien. Cela ne se fera peut-être pas sans heurts, mais Emery a prouvé qu’il n’avait pas peur de tout changer sur le plan footballistique, comme il l’a fait à son arrivée au PSG il y a deux ans.Dans le vestiaire londonien, il n’aura pas à gérer autant d’ego qu’à Paris. Plus celui gargantuesque de Neymar en tout cas. Il trouvera un Arsenal en partie rajeuni et joyeux. Wenger l’avait d’ailleurs souligné au moment de son départ, jugeant « spécial » le sentiment collectif de son groupe. Deux événements en disent long : au PSG, il y a eu le « penaltygate » entre Cavani et Neymar ; à Arsenal, Aubameyang a renoncé à un triplé contre Stoke, début avril, pour offrir un penalty à Lacazette afin que le Français retrouve confiance. « Je crois que l’on peut grandir avec ces joueurs, a expliqué Emery. L’objectif est de travailler dur. Avec ces talents et le travail, nous voulons être un candidat au titre dans le futur. (...) Je veux que nous soyons l’une des meilleures équipes d’Europe, parmi l’élite. Je veux que les supporters soient fiers de leur équipe. Ils le sont déjà, mais encore plus. »
Prudent, le technicien n’a pas promis un revirement de tendance immédiat, préférant mettre son goût du travail en avant. « Le succès cette saison serait de s’améliorer. Comment ? En se battant pour tous les trophées, a-t-il insisté. Nous voulons être candidats pour tout. Je ne vais pas promettre que nous allons gagner, mais je peux vous promettre que l’on va travailler dur pour. »

Source : AFP

Unai Emery n’est resté sans club que trois jours : l’ex-coach du Paris-SG a été nommé hier à la tête d’Arsenal avec la lourde tâche de régénérer le colosse londonien aux pieds d’argile, dans l’ombre du mythique Arsène Wenger.Pas renouvelé à Paris car il avait échoué pour la deuxième saison de suite en 8es de finale de la Ligue des champions, le technicien espagnol...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut