Le Groupe international de soutien au Liban souhaite une formation rapide du gouvernement

Dans un communiqué publié hier, le Groupe international de soutien pour le Liban (GIS) s’est félicité de l’organisation des législatives, « qui sont essentielles pour renouveler le mandat démocratique du Parlement en renforçant les institutions libanaises » et affirmé avoir pris en compte « les conclusions préliminaires de la mission d’observation électorale de l’UE et d’autres missions d’observation » sur le déroulement du scrutin.
Le GIS s’est félicité de la participation d’un grand nombre de femmes au scrutin, et exhorté le nouveau Parlement et le prochain gouvernement « à prendre toutes les mesures possibles pour faire en sorte que les femmes puissent jouer pleinement leur rôle dans la politique libanaise ».
Il a encouragé à la formation rapide d’un nouveau gouvernement « capable de soutenir l’élan positif créé par les récentes avancées législatives et l’ambitieux programme d’appui international au Liban établi par le GIS lors de sa conférence du 8 décembre 2017 à Paris et qui s’est concrétisé par les conférences Rome II, CEDRE et Bruxelles II ».
« Nous attendons avec impatience de travailler avec le nouveau gouvernement qui assurera le suivi des engagements internationaux du Liban, notamment l’application des résolutions 1559 (2004) et 1701 (2006) du Conseil de sécurité, visant à étendre l’autorité de l’État libanais sur l’ensemble de son territoire national et à lui assurer le monopole de l’usage légitime de la force », poursuit le communiqué du GIS, qui réaffirme l’importance d’une reprise du dialogue autour d’une stratégie de défense nationale. « Il sera également crucial pour la stabilité du Liban que le nouveau gouvernement continue à prendre des mesures concrètes pour mettre en œuvre la politique de distanciation, conformément à la déclaration de Baabda (2012) », souligne encore le texte qui met en relief également la nécessité d’actions « rapides pour assainir le climat économique au Liban en mettant en œuvre des réformes structurelles et sectorielles qui permettraient de développer les investissements dans les infrastructures et les services vitaux du Liban, conformément au calendrier établi durant CEDRE ».
Rappelons que le GIS est composé de la Chine, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, de la Russie, du Royaume-Uni, des États-Unis, de l’Union européenne, des Nations unies et de la Ligue arabe.