La dette publique a atteint 81,5 milliards de dollars fin février, en hausse de 7,1 % en glissement annuel. La dette en livres libanaises a représenté 62,5 % de ce total, à 50,9 milliards de dollars (+6,6 % en glissement annuel), tandis que la dette en devises s’est élevée à 30,6 milliards de dollars (+7,9 % en glissement annuel).
Fin février, la dette en livres était détenue à 51,5 % par la Banque du Liban, suivie par les banques commerciales (34,4 %) et les agences publiques et financières (14,1 %). La dette en devises était, quant à elle, détenue à 92,7 % par les titulaires d’eurobonds et des bons du Trésor spéciaux émis en devises.
Les organisations internationales, agences de notation et autres observateurs s’inquiètent régulièrement de la forte exposition des banques à la dette publique et l’absence de réformes concrètes lancées par l’État pour contrôler son endettement.
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