Geagea : La révolution du Cèdre n’est pas morte

« Certains pensent à tort que la révolution du Cèdre est morte et enterrée. Elle se repose, comme un combattant après la bataille, en attendant de voir les changements qui s’opéreront au Liban et au Moyen-Orient. » « Nous n’avons pas choisi de nous reposer, nous n’avons pas cessé d’agir mais autant qu’on a besoin d’être fort, il faut parfois savoir être sage et prendre son temps. C’est peut-être cela qui est perçu comme le repos du combattant de la révolution du Cèdre. »
Ces propos, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, les a tenus hier devant des délégations du Akkar et de Zghorta venues lui rendre visite à Meerab avec les candidats des FL dans ces régions, à savoir Wehbé Katicha au Akkar et Marius Béaini à Zghorta.
« La révolution du Cèdre, celle du 14 mars 2005, ne peut pas disparaître. Elle restera vivante jusqu’à ce que nous parvenions à nos buts et cela malgré les difficultés que nous trouverons en chemin. Ce qui nous rassemble ce sont bien les fondements de la révolution du Cèdre pour lesquels nous resterons à jamais fidèles », a ajouté M. Geagea.
« Si nous n’avons pas encore réussi à construire l’État c’est à cause de deux facteurs : la présence du Hezbollah qui empêche l’édification d’un État et la mauvaise gestion des administrations qui se poursuit depuis des années. Si l’État était bien géré, tous les Libanais auraient réagi pour en finir avec le Hezbollah et cela afin de préserver l’État. Mais quand le Liban est noyé dans les problèmes qui se rapportent aux ordures, à l’électricité et aux embouteillages, le dossier du Hezbollah n’est plus une priorité pour les citoyens », a-t-il poursuivi.