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Lifestyle - MODE

Elie Saab : Timbré, mais pour la bonne cause

Jeudi 29 mars, LibanPost mettait le couturier Élie Saab à l’honneur avec une nouvelle édition de timbres de collection à son effigie, un portrait sépia où on le voit tel qu’en lui-même, songeur, le pouce au coin de la bouche et tout de noir vêtu. C’est à Beit Beirut, ancien nid de snipers et l’un des immeubles de la capitale libanaise les plus stigmatisés par la guerre qu’a eu lieu la cérémonie célébrant l’émission de ce timbre. Lieu hautement symbolique, à l’évidence, puisqu’il permet de mesurer le chemin parcouru entre deux époques, l’une associant Beyrouth à la souffrance et l’autre au glamour. C’est pourtant en pleine guerre qu’Élie Saab a démarré sa brillante carrière. Déplacé de Damour avec sa famille lors du massacre de 1976, le jeune créateur est alors obsédé par cette vie « d’avant », où ses parents sortaient presque tous les soirs, où sa mère était toujours élégante et le monde parfait. Élie Saab a grandi dans l’idée que tant que les femmes seraient belles, son univers resterait parfait. Sa contribution à la beauté du monde, dans un pays meurtri de partout, passerait donc par la création de robes exceptionnelles. Très vite, il est remarqué par les richissimes princesses arabes dont la mode européenne des années 80 ne satisfait pas le goût opulent et ultraféminin. Son histoire ne fait que commencer. Elle le conduira sur le tapis rouge de Hollywood où, en 2002, il habille Halle Berry, première femme noire à remporter un Oscar, avec une somptueuse robe en faille bordeaux et haut transparent brodé de fleurs. Une robe qui entre dans l’histoire et transforme les tapis rouges en autoroutes pour les créateurs libanais.

Après une édition spéciale dédiée aux martyrs de l’indépendance, suivie d’une nouvelle collection en hommage à Carlos Ghosn, LibanPost a confié à Élie Saab le soin d’incarner l’image du Liban nouveau sur les lettres et colis qui en partent pour essaimer à travers le monde. La cérémonie, à Beit Beirut, parrainée par le Premier ministre Saad Hariri, en présence de la famille, des amis, de nombreux officiels et des médias classiques et électroniques, était à la hauteur de l’événement. Le musée avait été pour l’occasion tapissé d’affiches géantes des plus grandes stars habillées par le couturier. Déjà le timbre s’échange sur e-Bay et sa cote ne cesse de monter.




Jeudi 29 mars, LibanPost mettait le couturier Élie Saab à l’honneur avec une nouvelle édition de timbres de collection à son effigie, un portrait sépia où on le voit tel qu’en lui-même, songeur, le pouce au coin de la bouche et tout de noir vêtu. C’est à Beit Beirut, ancien nid de snipers et l’un des immeubles de la capitale libanaise les plus stigmatisés par la guerre qu’a eu...

commentaires (4)

BRAVO BRAVO

Gebran Eid

13 h 52, le 03 avril 2018

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Commentaires (4)

  • BRAVO BRAVO

    Gebran Eid

    13 h 52, le 03 avril 2018

  • Respects

    Sarkis Serge Tateossian

    13 h 45, le 03 avril 2018

  • Seuls deux chefs d'Etat ( Napoléon III et Pétain) se sont arrogé le droit de paraître de leur vivant sur un timbre-poste à leur effigie. En principe, en France, seuls les personnages décédés ont l'honneur d'avoir leur effigie sur un timbre-poste. La Suisse a en avril 2017 émis un timbre à l’effigie de Roger FEDERER. Messieurs Ghosn & Saab sont toujours dans les affaires, ils ne sont pas à l'abris d'être mêlés à des affaires moralement discutable. S'ils ont payé pour ça serait scandaleux. Le Liban donne un avantage concurrentiel évident à Monsieur Saab alors que d'autres designers libanais jouent dans la même ligue.

    Shou fi

    13 h 43, le 03 avril 2018

  • Pas mal,Elie! oui,on est tous hanté par la vie 'd avant" de nos parents au Liban...la Ghotta life,pas le ghetto d auj!

    Marie Claude

    09 h 23, le 03 avril 2018

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