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À La Une - Web doc

Waël, réfugié syrien en France : « L’homme ne peut pas vivre sans travailler » (4/6)

Mohammed el-Mohammed à la cuisine centrale de la Maison familiale rurale de Naucelle. Photo Anne ILCINKAS

« En cinq mois, j’ai pris onze kilos. Je ne faisais que manger, dormir, étudier le français… L’homme ne peut pas vivre sans travailler, même s’il reçoit des aides. » Pour Waël Rajoub, réfugié syrien installé depuis fin 2016 avec sa famille au cœur de la France, travailler a rapidement été une urgence. Et les premiers mois en Aveyron, entre l’installation et le parcours citoyen que chaque réfugié doit suivre à son arrivée en France avant de travailler, lui ont paru une éternité. Aujourd’hui, ce quadragénaire costaud est heureux : il travaille, les mains dans la terre, à faire pousser des fruits et des légumes dans un chantier d’insertion.

Son ami Mohammad el-Mohammad, un réfugié syrien également installé à Naucelle, petit bourg du pays de 100 vallées, a, lui, trouvé son bonheur derrière les fourneaux. À la cuisine centrale de la Maison familiale rurale de Naucelle, il prépare avec ses collègues Aurélien et Monique les repas de six établissements de la région. Le soir, c’est seul qu’il cuisine, une responsabilité qui l’enchante. « C’est bête, mais quand on a un travail, on arrive mieux à s’intégrer dans la collectivité », souligne Solange Espie, directrice de la Maison familiale rurale de Naucelle.

Ci-dessous, le quatrième épisode de notre web doc « Tout recommencer au pays des 100 vallées – L’histoire de deux familles de réfugiés syriens en France » : « Le travail, indispensable outil d’intégration. »


Retrouvez l’intégralité de notre web doc, en texte et en vidéos, ici



« En cinq mois, j’ai pris onze kilos. Je ne faisais que manger, dormir, étudier le français… L’homme ne peut pas vivre sans travailler, même s’il reçoit des aides. » Pour Waël Rajoub, réfugié syrien installé depuis fin 2016 avec sa famille au cœur de la France, travailler a rapidement été une urgence. Et les premiers mois en Aveyron, entre l’installation et le parcours...

commentaires (1)

On répète souvent dans cette série "au cœur de la France" mais je dirais que cette région proche de Toulouse n'est pas vraiement - de mon point de vue - la France profonde. Je me demande si les régionalistes de cette région sont d'accord avec la politique de "Paris".

Stes David

09 h 48, le 29 mars 2018

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Commentaires (1)

  • On répète souvent dans cette série "au cœur de la France" mais je dirais que cette région proche de Toulouse n'est pas vraiement - de mon point de vue - la France profonde. Je me demande si les régionalistes de cette région sont d'accord avec la politique de "Paris".

    Stes David

    09 h 48, le 29 mars 2018

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