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À La Une - Web Doc

S’intégrer en France par l’école : trois réfugiés syriens, trois parcours (2/6)

Yamen, petit réfugié syrien de 10 ans, dans sa nouvelle école, à Naucelle, au coeur de la France. Photo Anne ILCINKAS

Quand ils sont arrivés dans l’Aveyron, en octobre 2016, Yamen, 10 ans, et Yasser, 13 ans, deux petits réfugiés syriens, ne parlaient quasiment pas un mot de français. Ils n’en ont pas moins été jetés, très rapidement, dans le bain de l’école française. Car, comme le souligne André Drubigny, de la préfecture de l’Aveyron, derrière l’accueil de réfugiés syriens par la France, il y a un souci majeur d’intégration. Or, dans la boîte à outils de l’intégration, l’école figure en bonne place.

Aujourd’hui, Yamen est en CM2. Et au sein de l’école Jules Ferry de Naucelle, petit village de l’Aveyron, il évolue comme un poisson dans l’eau, même si son retard en français n’est pas encore comblé. Pour Yasser, ado longiligne, le défi est plus compliqué. Entre la Syrie en guerre et le Liban, où ses parents, Waël et Hilal Rajoub, ont fait escale avant leur réinstallation en France, l’adolescent a suivi une scolarité en dents de scie. À son arrivée dans l’Aveyron, la question s’est posée de l’envoyer dans un établissement spécialisé à une trentaine de kilomètres de sa maison. « Mais nous avons préféré l’inscrire au collège du coin, pour favoriser son intégration et bâtir un équilibre avec sa famille », explique Odile Fabre, institutrice à la retraite et bénévole auprès de la famille Rajoub. Au collège Jean Boudou, il suit les cours de 4e, avec les filles et garçons de son âge. Mais quand certains étudient Maupassant, lui apprend le français dans un cahier pour les CP. Pour l’aider à rattraper son retard, il peut compter sur un bataillon de bénévoles.

Pour la petite sœur de Yamen et Yasser, Rahaf, 4 ans, l’adaptation est beaucoup plus simple. Dans une des classes de la maternelle, la fillette et Ali, un des fils de Mohammad et Awasha, l’autre famille de réfugiés syriens de Naucelle, écoutent la maîtresse leur lire une histoire. Ils sont en phase d’apprentissage de la langue. « Exactement comme un autre enfant de leur âge », assure Sylvie Azémar, leur institutrice.


« L’intégration par l’école » est le deuxième épisode de notre web doc « Tout recommencer au pays des 100 vallées – L’histoire de deux familles de réfugiés syriens en France ».

Retrouvez l’intégralité de notre web doc, en texte et en vidéos, ici



Quand ils sont arrivés dans l’Aveyron, en octobre 2016, Yamen, 10 ans, et Yasser, 13 ans, deux petits réfugiés syriens, ne parlaient quasiment pas un mot de français. Ils n’en ont pas moins été jetés, très rapidement, dans le bain de l’école française. Car, comme le souligne André Drubigny, de la préfecture de l’Aveyron, derrière l’accueil de réfugiés syriens par la...

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L,INTEGRATION DE GENS DONT LES CROYANCES ET LES MOEURS DES LE PLUS JEUNE AGE SONT CONTRAIRES AUX PAYS D,ACCUEIL EST UNE OPERATION IMPOSSIBLE !

LA LIBRE EXPRESSION

17 h 08, le 27 mars 2018

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Commentaires (1)

  • L,INTEGRATION DE GENS DONT LES CROYANCES ET LES MOEURS DES LE PLUS JEUNE AGE SONT CONTRAIRES AUX PAYS D,ACCUEIL EST UNE OPERATION IMPOSSIBLE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 08, le 27 mars 2018

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