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Économie - Conjoncture

Les dépenses publicitaires au Liban ont continué de baisser en 2017

Seules les dépenses publicitaires investies dans le numérique ont augmenté en 2017. Bigstock/Alex Ruhl

Les dépenses publicitaires réelles au Liban ont baissé de 8,1 % en 2017 à 160 millions de dollars en 2017, selon l’enquête annuelle du magazine spécialisé ArabAd et de l’institut Ipsos-Stat. Relayé par le Lebanon this Week de la Byblos Bank, ces chiffres confirment la régression déjà observée en 2016 (-8,4 %), alors que les dépenses publicitaires étaient restées stables en 2015 et avaient augmenté les années précédentes.
Comme d’habitude, la télévision s’est taillé la part du lion, avec 80 millions de dollars investis, soit 50 % du total des dépenses publicitaires. Elle est suivie par les panneaux d’affichage avec 34 millions de dollars (21,3 %), les journaux avec 18 millions (11,3 %), les médias en ligne avec 17 millions (10,6 %), les radios avec 10 millions (6,3 %) et le cinéma avec 1 million de dollars (0,6 %).
L’entreprise la plus dépensière en publicité hors numérique était Kassatly Chtaura, propriétaire notamment de la marque de vin Château Ka et de bière Beirut Beer. Kassatly Chtaura était suivie par Transmed, Rammal al-Asli, BLOM Bank, Home Depot, Khalil Fattal & Fils, BankMed, Banque Libano-Française, Vincenti & Fils et L’Oréal Liban.
Parmi les chaînes de télévision, la MTV était le premier bénéficiaire de ces dépenses. Le quotidien an-Nahar menait les journaux ;
L’Officiel-Levant les magazines en langue étrangère ; Ashabaka les mensuels arabophones ; Saout al-Ghad les radios musicales ; Saout Loubnan les radios d’information ;
et Pikasso les panneaux publicitaires.
Selon l’étude, seules les dépenses publicitaires investies dans le numérique ont augmenté (+21,4 %). Les dépenses dans les journaux ont baissé de 38 %, celles dans les cinémas de 37,5 %, dans la radio de 28,6 % et dans les panneaux d’affichage de 4,2 %. Les dépenses dans la télévision sont restées stables.
Enfin, les dépenses des publicités à prix tarifs – c’est-à-dire hors les nombreux escomptes et rabais pratiqués dans le secteur – ont été déclarées à un montant 10,7 fois supérieur à celui des dépenses réelles, soit 1,72 milliard de dollars. Un chiffre qui reste stable par rapport à 2016.

Les dépenses publicitaires réelles au Liban ont baissé de 8,1 % en 2017 à 160 millions de dollars en 2017, selon l’enquête annuelle du magazine spécialisé ArabAd et de l’institut Ipsos-Stat. Relayé par le Lebanon this Week de la Byblos Bank, ces chiffres confirment la régression déjà observée en 2016 (-8,4 %), alors que les dépenses publicitaires étaient restées...

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