Des proches de partisans du cheikh salafiste Ahmad el-Assir jugés par le Tribunal militaire pour leur implication dans les affrontements avec l'armée libanaise en juin 2013 à Abra, dans la banlieue de Saïda au Liban-Sud, ont organisé vendredi un sit-in devant la mosquée Aïcha dans cette localité pour réclamer une amnistie générale.
Une autre manifestations a eu lieu en fin d'après-midi à Brital, dans la Békaa, où les protestataires ont coupé l'autoroute traversant la région.
Ces sit-in interviennent après une déclaration le 28 février du président de la République, Michel Aoun, qui avait assuré qu’il "ne signera aucune loi qui amnistierait les détenus condamnés – ou qui seront condamnés – pour avoir tué des soldats libanais".
Manifestant de manière régulière, ces familles, à l'instar des mouvements islamistes et salafistes du pays, réclament l'adoption d'une loi d'amnistie générale ne souffrant d'aucune exception, en référence aux dérogations prévues par le projet de loi pour les crimes de terrorisme et ceux qui ont occasionné des victimes parmi les civils et les militaires.
Une course contre la montre est désormais engagée pour l'adoption de cette loi, alors que la volonté de certaines des principales composantes politiques de faire adopter ce texte avant les législatives de mai prochain se heurte aux difficultés techniques et politiques que cette loi pose.
Les plus commentés
Pourquoi était-il inscrit "Tel Aviv" sur la carlingue d'un avion à l'AIB ?
Israël dit avoir éliminé la moitié des commandants du Hezbollah au Liban-Sud : est-ce crédible ?
Que sait-on de « Netzah Yehuda », le bataillon israélien dans le viseur de Washington ?