Des proches de détenus islamistes, qui réclament une loi d'amnistie, ont tenu un nouveau sit-in vendredi à Tripoli, au Liban-Nord, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Les manifestants ont coupé la route qui mène au siège du Sérail de la ville.
Manifestant de manière régulière, ces familles, à l'instar des mouvements islamistes et salafistes du pays, réclament l'adoption d'une loi d'amnistie générale ne souffrant d'aucune exception, en référence aux dérogations prévues par le projet de loi pour les crimes de terrorisme et ceux qui ont occasionné des victimes parmi les civils et les militaires.
Une course contre la montre est désormais engagée pour l'adoption de cette loi, alors que la volonté de certaines des principales composantes politiques de faire adopter ce texte avant les législatives de mai prochain se heurte aux difficultés techniques et politiques que cette loi pose.
Le 28 février, le président de la République, Michel Aoun, a assuré qu’il "ne signera aucune loi qui amnistierait les détenus condamnés – ou qui seront condamnés – pour avoir tué des soldats libanais".
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