Des trois conférences sur le Liban initiées par la France lors de la visite d’État à Paris du président Michel Aoun, on retiendra que seule la date de la rencontre de Rome (sur l’aide militaire) a été fixée au 15 mars.
Cela ne signifie pas pour autant que les services de l’Élysée et du Quai d’Orsay ne sont pas d’ores et déjà mobilisés puisqu’un émissaire spécial, Michel Duquesne, est attendu sous peu à Beyrouth pour procéder aux contacts préliminaires avec les responsables des diverses instances et ministères concernés tant par la conférence de Rome que par les réunions de Bruxelles (la question des réfugiés) et de Paris (investissements) nommée « Cèdre » et non pas Paris IV à la demande expresse du président Emmanuel Macron.
Si M. Duquesne est appelé à servir d’interface pour le Liban, d’autres diplomates et experts seront dépêchés dans les prochains jours dans des pays amis du Liban… et de la France pour déblayer le terrain et assurer un bon nombre de participants à ces conférences.
Des milieux proches de l’Élysée et du Quai d’Orsay soulignent qu’un gros effort est demandé à Beyrouth pour réunir les conditions de succès de cette triple initiative française : stabilité, bon fonctionnement des institutions et cohésion gouvernementale.
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