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À La Une - Liban

Les pluies torrentielles causent des dommages dans plusieurs régions libanaises


La route Douma-Tannourine, le 18 février 2018. Photo Ani

Fleuves débordés, champs ravagés et maisons inondées ... Les pluies torrentielles ont causé des dommages dans plusieurs régions libanaises, selon des informations rapportées dimanche matin par l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). 

Au Akkar, des glissements de terrain ont pu être constatés dans plusieurs zones de cette région du Liban-Nord. A Deir Dalloum, le mur de soutènement d'une maison s'est effondré causant des dommages à des voitures garées à proximité. Un autre mur de soutènement s'est effondré au niveau d'une route rendant la circulation difficile. La route reliant Michmich à Fnaydek a également été totalement coupée. 

Toujours au Akkar, les eaux du fleuve al-Ostouan ont atteint les champs d'agriculture et les maisons, bloquant les habitants chez eux. Ces derniers ont alors contacté le ministre d'Etat pour les Affaires des réfugiés, Mouïn Merhebi, qui s'est rendu sur place à l'aube. M.Merhebi a contacté la défense civile lui demandant de venir en aide aux habitants.

Les équipes de la Croix-Rouge libanaise sont venues au secours de 43 familles syriennes au Akkar. Près de 330 couvertures ont été distribuées dans 7 camps de réfugiés de la région. A l'entrée du village de Kleyate, le vent a déchiré plus de 70 tentes de réfugiés. 

A Chekka, le fleuve al-Aasfour a débordé jusqu'à inonder les terres et vergers à proximité. Le complexe "Palmera Beach" à Chekka a également été inondé et les forces de sécurité oeuvrent à retirer l'eau des chalets. 

Sur la route reliant Douma à Tannourine, de gros rochers ont chuté et bloqué complètement le passage. 

A Zghorta, le fleuve Rachiine a débordé en raison des pluies torrentielles. L'eau a inondé la majorité des restaurants à proximité et de nombreuses voitures ont été transportées par le courant et endommagées. L'eau a inondé des vergers les transformant en énormes marécages, selon l'Ani. Les plantations et les tentes en plastique ont été arrachées et certains murs de soutènement se sont effondrés.  Dans la même région, le fleuve al-Charandi a débordé jusqu'à atteindre les champs et causer des dommages importants aux plantations.

Le secrétaire général du Haut Comité de secours (HCS), le général Mohammad Kheir, a inspecté dimanche le pont de la rivière al-Chalfeh qui relie le caza de Zghorta à Abi Samra, à Tripoli, et qui est menacé d'effondrement en raison des inondations. Le général Kheir a donné ses directives aux équipes d'ingénieurs. 

Enfin, vingt-et-une familles de réfugiés syriens ont été évacuées de Taanayel et les secours nécessaires leur ont été assurés.



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commentaires (2)

""De plus, à Chekka, le fleuve al-Aasfour a débordé jusqu'à inonder les terres et vergers à proximité."" Même le Aasfour (dont on m’a parlé, un jour) a débordé. En été la canicule, en hiver l’inondation sans parler des autres catastrophes financières, écologiques, et j’en passe. Le pays va mal.

L'ARCHIPEL LIBANAIS

12 h 35, le 18 février 2018

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Commentaires (2)

  • ""De plus, à Chekka, le fleuve al-Aasfour a débordé jusqu'à inonder les terres et vergers à proximité."" Même le Aasfour (dont on m’a parlé, un jour) a débordé. En été la canicule, en hiver l’inondation sans parler des autres catastrophes financières, écologiques, et j’en passe. Le pays va mal.

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    12 h 35, le 18 février 2018

  • PAUVRE PAYS... FRAPPE DE PARTOUT... MAIS TOUT CA CE N,EST RIEN COMPARE AU CANCER QUI LE RONGE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 20, le 18 février 2018

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