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Liban - Formation

L’ambassade de France relance la coopération franco-libanaise pour la recherche scientifique

Les programmes franco-libanais « Cèdre » et « Safar » ont été annoncés lundi soir à la Résidence des Pins.

Ibrahim Najjar, Bernard Foucher, Marwan Hamadé et Mouïn Hamzé entourés des personnes concernées par les deux programmes.

Ambiance festive à la Résidence des Pins, lundi soir, pour le lancement, de la 22e édition des programmes franco-libanais « Cèdre » et « Safar » pour la recherche scientifique.

 « La France est le premier partenaire scientifique du Liban », a déclaré l’ambassadeur de France, Bruno Foucher, au début de son allocution, suivi au micro par Mouïn Hamzé, secrétaire général du CNRS, et Marwan Hamadé, ministre de l’Éducation. Devant un grand nombre de personnalités, dont l’ancien ministre de la Justice, Ibrahim Najjar, ils ont tous les trois exposé l’historique ainsi que les ambitions futures de cette collaboration franco-libanaise.

Le programme « Cèdre », qui est à sa vingt-deuxième édition, n’est autre que la « déclinaison libanaise du partenariat Hubert Curien », a expliqué l’ambassadeur. Hubert Curien est un « Programme d’envergure mondiale qui vise à constituer des équipes de recherches binationales entre la France et l’étranger autour de projets d’une durée de deux ans ». Trente-six projets ont été financés l’an dernier dans le cadre de ce programme et Bruno Foucher estime que « cette opération constitue un succès indéniable ».

Parallèlement, l’ambassade de France a lancé, en coopération avec l’Institut français du Proche-Orient et l’Institut de recherche pour le développement, un nouveau programme intitulé « Safar ». Cette initiative octroie aux étudiants en master et/ou chercheurs des séjours de recherches de deux semaines à six mois. Elle « s’inscrit dans la continuité de Cèdre ». M. Foucher a assuré que le programme a « rencontré un franc succès pour son année de lancement : près de quatre-vingt demandes reçues et quarante-trois bourses octroyées ».


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Le secrétaire général du CNRS a, quant à lui, souligné le fait que « la demande ne cesse de croître » dans le domaine de cette collaboration franco-libanaise. D’après M. Hamzé, « “Cèdre” est devenu un label d’excellence pour les chercheurs ». Or ce programme ne change pas l’état des sciences humaines et sociales qui ont « du mal à faire une percée » dans le monde de la recherche, a constaté le secrétaire général du CNRS.

M. Marwan Hamadé qui a attribué la paternité du projet à son prédécesseur, Michel Eddé, a estimé à son tour que le programme est un succès en dépit du « manque de liquidité du côté du gouvernement libanais, plus spécifiquement du ministère des Finances », qui ne lui débloque pas de fonds. Le ministre de l’Éducation a profité de l’occasion pour annoncer la création d’un « Conseil de contrôle de la qualité de l’enseignement supérieur » en espérant une étroite collaboration entre ce conseil et son homologue français dans les années à venir.

Pour finir, trois étudiants/chercheurs ont témoigné de leur expérience avec le programme « Cèdre », soulignant à l’unanimité « l’efficacité et l’effectivité » de cette coopération, ainsi que l’implication croissante des universités anglophones dans le projet.

Par la suite, Bernard Foucher a déclaré « solennellement ouverts les programmes 2018 d’appui à la recherche franco-libanaise » tout en expliquant que « “Cèdre” et “Safar” ont désormais vocation à promouvoir un rapprochement entre l’entreprise et le laboratoire », une évolution dont le monde professionnel, a-t-il dit, avait grandement besoin.


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