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Liban - Sûreté générale

Abbas Ibrahim : La réalité exige que le compromis politique perdure

Le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, a estimé hier qu'il n'y avait pas d'alternative au compromis conclu entre les forces politiques libanaises.
« Le compromis politique est encore en vigueur et il n'y a pas d'alternative », a-t-il ainsi déclaré dans un entretien accordé au magazine de la Sûreté générale. Le directeur de la SG a insisté sur « l'unité nationale dans sa plus belle incarnation et le ralliement à l'État » dont le Liban a fait montre après l'annonce de la démission de M. Hariri. « La réalité exige que ce compromis perdure ou alors nous exposerions le pays à des dangers dont nous pourrions nous passer », a ajouté M. Ibrahim.
Le général Ibrahim est également revenu sur la politique de distanciation du Liban à l'égard des conflits régionaux. « C'est pour que le Liban n'intègre pas l'un des grands axes régionaux que nous avons adopté cette formule de distanciation, ni plus ni moins. Chaque formation politique libanaise a sa propre opinion. Tout ce qui est demandé, c'est qu'aucun de nous ne prenne la tête d'un axe ou d'un autre », a-t-il dit. Lors du Conseil des ministres de la veille, le gouvernement s'est longuement attardé sur l'interview télévisée du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, au cours de laquelle il a déclaré que le Liban, au même titre que l'Iran, la Palestine, la Syrie et le Yémen, faisait partie de l'axe de la résistance, ainsi que sur la récente tournée au Liban-Sud du chef de la milice chiite irakienne Assaëb Ahl el-Haq, Qaïs el-Khazaali, deux dossiers qui reposent notamment les questions de la distanciation du Liban à l'égard des conflits de la région. Pour rappel, les composantes du gouvernement avaient réaffirmé leur engagement sur ce point, conduisant alors le Premier ministre Saad Hariri à retirer définitivement sa démission, mettant ainsi fin à une crise politique aiguë.
Par ailleurs, le patron de la Sûreté générale a déclaré que le Liban, « comme tous les pays, peut être menacé sur le plan sécuritaire à tout moment ». « Mais cette menace est largement contenue grâce à l'action des services de sécurité, notamment l'armée, contre les terroristes. »

Le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, a estimé hier qu'il n'y avait pas d'alternative au compromis conclu entre les forces politiques libanaises.« Le compromis politique est encore en vigueur et il n'y a pas d'alternative », a-t-il ainsi déclaré dans un entretien accordé au magazine de la Sûreté générale. Le directeur de la SG a...

commentaires (2)

BAFOUÉ TOUJOURS PAR LA MEME PARTIE !

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 40, le 06 janvier 2018

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Commentaires (2)

  • BAFOUÉ TOUJOURS PAR LA MEME PARTIE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 40, le 06 janvier 2018

  • « C'est pour que le Liban n'intègre pas l'un des grands axes régionaux que nous avons adopté cette formule de distanciation, ni plus ni moins. Chaque formation politique libanaise a sa propre opinion. Tout ce qui est demandé, c'est qu'aucun de nous ne prenne la tête d'un axe ou d'un autre" aurait declare le gen Ibrahim. je n'ai pas honte d'avouer n'en avoir pas saisi le sens , le message quoi. ANY ONE ? QUELQU'UN LE POURRAIT IL ?

    Gaby SIOUFI

    10 h 12, le 06 janvier 2018

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