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Lifestyle - Liban Pop

Maritta el-Hallani, digne fille de son père...

La voix cristalline et le joli minois de cette toute jeune chanteuse apportent un vent de fraîcheur sur la scène de la variété libanaise.

Photo DR

Elle porte un nom qui l'engage. Et elle en est consciente. Même si Maritta el-Hallani, fille de Assi el-Hallani, a délibérément choisi un autre registre que la chanson folklorique libanaise, pré carré de son célèbre géniteur, le surnommé Farès al-oughnia al-arrabiaa. Sans renier ce qu'elle lui doit, sans se cacher sous un pseudo factice, « qui finira toujours par être éventé », assure-t-elle, cette chanteuse montante est en train de se faire un (pré)nom.

La première fois que Maritta s'est produite sur scène, elle avait 10 ans. Elle accompagnait Assi dans un concert de charité. Depuis, au fil d'apparitions sporadiques dans les tours de chant de ce dernier, elle a affûté ses performances vocales et son aisance en public. Tout en gardant une certaine réserve qui s'accorde parfaitement avec la délicatesse de ses traits. La belle a certainement eu de bonnes fées qui se sont penchées sur son berceau, lui faisant tout à la fois hériter du talent et de l'oreille musicale de son père et du physique de sa mère, Colette Boulos el-Hallani, Miss Liban 1989.

 

Et tout de... « Go »
Sauf que sous la joliesse de ses traits, la jeune chanteuse cache une calme détermination. Elle sait ce qu'elle veut et fait en sorte d'atteindre ses objectifs. À 14 ans déjà, elle se filmait en train d'interpréter des reprises de chansons de Dalida, son idole absolue, de John Legend et surtout de Justin Bieber, dont elle était folle. Et elle postait les vidéos sur YouTube... pour attirer l'attention du bébé star. « D'ailleurs, je l'ai tellement harcelé qu'il a fini par me suivre sur Tweeter », avoue-t-elle, large sourire et léger rose aux joues. L'été 2014, elle a 17 ans quand elle se fait remarquer dans al-Helem (Le rêve), une opérette, production du Festival de Baalbeck, dont Assi el-Hallani était la vedette. « Fille à papa », se sont insurgés quelques grincheux. Du coup, Maritta n'a plus hésité. Il fallait qu'elle leur prouve la véracité de sa passion et de son talent en se lançant seule.

Un an plus tard, en 2015, elle sort son premier single (en solo) anglophone, justement intitulé Go. Coproduit par Jean-Marie Riachi et les Américains Dabeat Freaks 2, et soutenu par un vidéoclip (tourné en Géorgie) adapté, il contribuera à la faire connaître dans un style diamétralement opposé.
Paradoxalement, le succès de ce titre en anglais va lui (re)donner le goût de la chanson arabe. Mais dans un style différent, plus contemporrain, avec des mélodies souvent romantiques relevées de sonorités légères, pop et rythmées.
Suivront alors : Ichtaktellak sortie en février 2017 et qui a enregistré plus d'un million cinq cent mille vues sur YouTube, Khayfa Anam en août 2017 (près d'un million de vues) et, en novembre dernier, Nassini.

 

 

Dans le Huffington Post
Aujourd'hui, à 20 ans, Maritta al-Hallani a donc, déjà, un petit parcours de vedette qui se chiffre à 4 tubes et près de 900 0000 followers sur son fil Instagram.
Et pourtant, la jeune fille qui débarque un matin dans les locaux de L'Orient-Le Jour ne se la joue pas star. En petit pull et jeans sur baskets, les cheveux mi-longs séparés par une raie au milieu, le maquillage hyperdiscret, elle a cette attitude calme et posée de première de classe qu'elle a, paraît-il, toujours été. Une fille sérieuse qui poursuit paralèllement à sa carrière artistique des études de business administration à l'Université américaine de Beyrouth. Et une jeune amoureuse, discrète, qui préfère ne pas répondre aux rumeurs de fiançailles avec un grand sportif et exemple pour la jeunesse libanaise.
Le talent de Maritta, outre celui de savoir bien poser son joli filet de voix, réside dans l'image qu'elle projette aux gens de sa génération. Une image branchée, glamour, sans être provocante, qui parle à un public jeune, amateur de musique arabe, mais saturé de ces chanteuses aux allures outrageusement fatales auxquelles il ne s'identifie pas.

Ce n'est pas sans raison que le Huffington Post mise sur son avenir. En effet, le quotidien en ligne l'a signalée, il y a quelques mois, parmi les 3 talents émergents qui pourraient devenir les stars de demain, aux côtés de l'Anglaise Dua Lipa et de l'Américain Charlie Puth... À suivre donc.

 

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commentaires (1)

Son papa et sa maman doivent étre d'une plastique tres agréable. ..

FRIK-A-FRAK

12 h 36, le 21 décembre 2017

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Commentaires (1)

  • Son papa et sa maman doivent étre d'une plastique tres agréable. ..

    FRIK-A-FRAK

    12 h 36, le 21 décembre 2017

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