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Économie

Nada Ghazal, la passion du bijou

Nada Ghazal ne fait pas de la joaillerie pure. Elle souhaite insuffler « une âme, une histoire » à chacun de ses bijoux. « Je veux toucher les cœurs des gens, et pour ça, il faut beaucoup de passion », rapporte-t-elle à L'Orient-Le Jour. Par exemple, sa gamme de bijoux Baby Malak est inspirée par sa fille. « Ce ne sont pas juste des motifs, ça vient du plus profond de moi », souligne la joaillière de 45 ans, qui collabore aussi avec le musée Sursock, puisant son inspiration dans l'histoire de son pays. Sa bague « Khaizaran » reprend un motif de chaise importée par les Français au début du XXe siècle. « Ces bagues ont connu un grand succès. Une centaine ont été vendues en un an. »
Nada Ghazal est passionnée de bijoux depuis la petite enfance, mais elle a d'abord fait carrière dans la publicité, chez Leo Burnett et Impact BDDO à Dubaï. Décidée à devenir joaillière, elle s'est lancée seule en 2004, se forgeant petit à petit une carrière internationale. « J'ai avancé à tâtons, sans me former dans une école particulière, grâce à ma détermination. »
Aujourd'hui, sous sa marque Nada G, elle vend ses bijoux dans 4 points de vente au Liban (Beirut Souks et ABC Achrafieh, Dbayé et Verdun), ainsi qu'à Chicago, Miami, Naples et Dubaï. Une dizaine de personnes sont employées dans son atelier à Dora, en plus de 15 salariés dans ses bureaux.
Sur le long terme, elle aimerait monter dans le haut de gamme. Aujourd'hui, ses bijoux commencent en moyenne à quelques centaines de dollars, et peuvent grimper à quelques milliers. « J'aimerais créer des pièces de joaillerie qui se rapprocheraient d'objets de collection de musée », dit-elle. C'est-à-dire façonner des pièces à partir de pierres précieuses de taille importante, ou collaborer avec d'autres créateurs d'autres secteurs de la mode, comme l'ameublement ou le vêtement.

Nada Ghazal ne fait pas de la joaillerie pure. Elle souhaite insuffler « une âme, une histoire » à chacun de ses bijoux. « Je veux toucher les cœurs des gens, et pour ça, il faut beaucoup de passion », rapporte-t-elle à L'Orient-Le Jour. Par exemple, sa gamme de bijoux Baby Malak est inspirée par sa fille. « Ce ne sont pas juste des motifs, ça vient du plus profond de moi »,...

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