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Moyen Orient et Monde - Argentine

Enquête sur l’Iran : Kirchner mise en examen pour « trahison »

L’ex-présidente argentine Cristina Kirchner, âgée de 64 ans, a prêté serment la semaine dernière comme sénatrice. Avant tout placement en détention, le Sénat devrait d’abord voter la levée de son immunité. Chose toutefois peu probable. Gabriel Cano/Sénat argentin/HO/AFP

L'horizon judiciaire de l'ancienne présidente argentine Cristina Kirchner s'assombrit : un juge a demandé, hier, son arrestation pour entrave à l'enquête au profit de l'Iran sur l'attentat contre une mutuelle juive, qui avait fait 85 morts en 1994. Mais l'ancienne présidente de gauche (2007-2015), élue sénatrice en octobre, bénéficie d'une solide immunité parlementaire.
C'est le juge fédéral Carlos Bonadio qui a mis en examen Mme Kirchner pour « trahison » et demandé son placement en détention. En octobre, il l'avait convoquée et l'ex-présidente avait rejeté ses accusations. Le juge considère qu'un pacte, qu'elle avait conclu en 2012, avec l'Iran était une manière de permettre aux suspects iraniens de se dérober à la justice argentine. L'accord prévoyait que des hauts fonctionnaires iraniens, soupçonnés d'avoir commandité l'attentat contre la mutuelle Amia, soient entendus par des magistrats argentins à Téhéran, faute de pouvoir le faire à Buenos Aires. Le pacte avait été approuvé par le Parlement argentin, mais l'Iran n'avait finalement pas respecté les termes de l'accord.
Cristina Kirchner, âgée de 64 ans, a prêté serment la semaine dernière comme sénatrice. Avant tout placement en détention, le Sénat devrait d'abord voter la levée de son immunité. Il semble toutefois peu probable que le Sénat puisse rallier les deux tiers des voix pour lever cette immunité. À partir du 10 décembre, la coalition gouvernementale disposera de 25 sièges sur 72 au Sénat, alors que le mouvement péroniste auquel appartient Mme Kirchner en comptera 32.
L'accusation pour entrave à l'enquête au profit de l'Iran avait d'abord été lancée en 2015 par le procureur Alberto Nisman. Mais la veille de présenter son accusation contre Mme Kirchner au Parlement, il avait été retrouvé mort dans son appartement de Buenos Aires. Comme celle sur l'attentat de 1994, l'enquête sur les causes de la mort de Nisman – suicide ou meurtre – n'a pas abouti.

Source : AFP

L'horizon judiciaire de l'ancienne présidente argentine Cristina Kirchner s'assombrit : un juge a demandé, hier, son arrestation pour entrave à l'enquête au profit de l'Iran sur l'attentat contre une mutuelle juive, qui avait fait 85 morts en 1994. Mais l'ancienne présidente de gauche (2007-2015), élue sénatrice en octobre, bénéficie d'une solide immunité parlementaire.C'est le juge...

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