Ils ont dit…

- Le bloc du Changement et de la Réforme, dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion hebdomadaire : « Nous saluons l'adoption, aujourd'hui, par le gouvernement d'une déclaration politique dans laquelle il réaffirme son attachement à la politique de distanciation du Liban à l'égard des conflits régionaux et nous saluons également la décision du Premier ministre Saad Hariri de revenir sur sa démission. Aujourd'hui, nous avons retrouvé une situation normale, le gouvernement a repris le travail. L'énergie que nous avions perdue va être retrouvée et la seule condition est le respect de la Constitution et des institutions. Il reste à noter que les rencontres diplomatiques qui ont eu lieu dans ce cadre ont abouti à un soutien international au Liban. »

- Le bloc parlementaire du Futur, dans un communiqué publié au terme de sa réunion : « Nous saluons l'adoption par le Conseil des ministres d'une déclaration politique dans laquelle il réaffirme son attachement à la politique de distanciation du Liban à l'égard des conflits régionaux. Nous sommes rassurés par la décision de M. Hariri de retirer sa démission et nous souhaitons que le gouvernement retrouve son rythme de travail normal dans le but de faire face aux multiples défis sur la scène intérieure, que ce soit aux niveaux social, économique et politique, ou encore au niveau de la stabilité et de la sécurité. »

- Misbah Ahdab, ancien député, lors d'une conférence de presse : « La communauté sunnite a opté pour "Le Liban d'abord", les sunnites constituent 70 % des soldats de l'armée libanaise et ont affirmé leur appartenance nationale à chaque étape décisive du pays, depuis la bataille de Nahr el-Bared jusqu'à celle de l'Aube des jurds. Toutes les tentatives de diaboliser la communauté sunnite et de la qualifier de terroriste aboutiront donc à la destruction du pays, parce qu'elles font fi du pacte national. Le Premier ministre Saad Hariri continuera-t-il à livrer le pays à une alliance chrétienne-chiite aux dépens de la communauté sunnite ? »