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Lifestyle - Pendant ce temps, ailleurs...

La pizza napolitaine bientôt inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité ?

L'art du pizzaïolo napolitain, le séga tambour de Rodrigues, le savoir-faire des meuniers néerlandais ou la fête de la jarre sacrée en Inde pourraient faire leur entrée cette semaine sur la liste représentative du patrimoine culturel de l'humanité.
Le comité ad hoc de l'Organisation pour l'éducation, la culture et la science des Nations unies (Unesco) est réuni depuis lundi, et jusqu'à samedi, sur l'île sud-coréenne de Jeju, pour examiner 34 demandes d'inscription sur cette liste de traditions et savoir-faire, forte à ce jour de 365 éléments, liés à des chants, des danses, de la gastronomie, des fêtes, des célébrations... Cette liste n'est pas établie selon des critères « d'excellence ou d'exclusivité », ne cherche pas à réunir le patrimoine « le plus beau », mais à représenter la diversité du patrimoine culturel immatériel, à mettre en lumière des savoir-faire portés par des communautés, selon l'Unesco.
Une inscription symbolique, mais qui confère une certaine visibilité et pour laquelle certains sont prêts à tous les efforts, à l'instar des thuriféraires de l'art de la pizza napolitaine. « Cela fait trois ans qu'on y travaille », souligne Sergio Miccù, président de l'association des pizzaïoli napolitains. « Nous sommes fiers d'avoir mené cette bataille à bien pour l'un des métiers les plus anciens au monde », ajoute-t-il. Ce « savoir-faire culinaire, qui associe gestuelle, chansons, sourires, technique, spectacle » et remonte au XVIe siècle, « s'est transmis de génération en génération » et « continue de jouer un rôle social et culturel important » dans la capitale de la Campanie, souligne le dossier de candidature italien.
Avec cette tradition italienne, les deux tiers des dossiers (23) ont tous leurs chances d'intégrer la liste, ayant reçu une recommandation positive par l'organe chargé d'instruire les candidatures, jusqu'à présent suivi par le Comité du patrimoine immatériel. Parmi eux, le kochari d'Arménie (danse traditionnelle très couramment pratiquée pour les fêtes et cérémonies familiales), le shital pati du Bangladesh (fabrication traditionnelle de nattes tissées avec des bandes de jonc), ou le séga tambour de Rodrigues défendu par l'île Maurice (interprétation dynamique de musique, de chants et de danses puisant ses racines dans l'esclavage).
Onze propositions émanent d'États d'Asie et du Pacifique, sept d'Europe de l'Ouest ou d'Amérique du Nord, six d'Europe de l'Est, les autres provenant d'États africains, d'Amérique latine et des Caraïbes ainsi que d'un État arabe. À Jeju, le comité – composé des représentants de 24 États parties à la Convention de l'Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de 2003 – se penchera aussi sur le patrimoine culturel immatériel risquant de disparaître. Il examinera six demandes d'inscription sur la liste de sauvegarde d'urgence, comme celle du langage sifflé de Turquie, un mode de communication malmené par les évolutions technologiques et socio-économiques. À ce jour, cette liste contient 47 éléments dont la viabilité est considérée menacée.
Également à l'agenda : deux demandes d'assistance internationale, déposées par l'Ouganda et la Zambie, pour financer des projets de sauvegarde de leur patrimoine immatériel. Le comité, qui se réunit tous les ans, assure le suivi de la mise en œuvre de la Convention de 2003, un instrument juridique ratifié par 175 États ayant intégré la sauvegarde du patrimoine immatériel dans leurs législations nationales.

Source : AFP

L'art du pizzaïolo napolitain, le séga tambour de Rodrigues, le savoir-faire des meuniers néerlandais ou la fête de la jarre sacrée en Inde pourraient faire leur entrée cette semaine sur la liste représentative du patrimoine culturel de l'humanité.Le comité ad hoc de l'Organisation pour l'éducation, la culture et la science des Nations unies (Unesco) est réuni depuis lundi, et jusqu'à...

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