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À La Une - proche-orient

Des ex-ambassadeurs israéliens appellent Trump à ne pas reconnaître unilatéralement Jérusalem capitale d'Israël

Les signataires mettent en garde contre une décision pour pourrait embraser toute la région.

Une vue de la vieille ville de Jérusalem. REUTERS/Ronen Zvulun

Vingt-cinq anciens ambassadeurs, universitaires et activistes israéliens ont exprimé leur opposition à une éventuelle décision unilatérale américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, dans une lettre adressée à l'émissaire pour le Proche-Orient du président Trump, Jason Greenblatt, rapporte mardi le quotidien Haaretz.

La lettre est adressée par "The Policy Working Group", qui comprend d'anciens diplomates israéliens tels que Ilan Baruch, Alon Liel et Elie Barnavi. "Nous sommes profondément préoccupés par les récents rapports selon lesquels le président Trump envisagerait sérieusement de reconnaître unilatéralement Jérusalem comme étant la capitale d'Israël", peut-on lire dans la lettre. "Le statut de Jérusalem, la ville qui abrite les lieux saints des trois religions monothéistes, est au cœur du conflit israélo-palestinien", rappelle le groupe, qui souligne que cette question doit être traitée dans le cadre d'un processus de résolution global du conflit.

 

"Une déclaration du président (américain) reconnaissant Jérusalem comme la capitale d'Israël tout en ignorant les aspirations palestiniennes à cet égard, approfondirait le déséquilibre entre les deux parties, porterait gravement atteinte aux chances de paix et pourrait embraser toute la région", avertissent les signataires. L'Autorité palestinienne, interlocutrice de la communauté internationale et d'Israël, revendique Jérusalem-Est comme la capitale d'un futur Etat palestinien indépendant.

 

Cette lettre intervient alors que Donald Trump multiplie les échanges avec les dirigeants du Proche-Orient, réaffirmant sa volonté de transférer l'ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Dans une intense série de conversations téléphoniques, le locataire de la Maison Blanche a informé mardi le président palestinien Mahmoud Abbas et le roi de Jordanie de son "intention" de procéder à ce transfert controversé contre lequel nombre de pays de la région sont vent debout.

Au cours des dernières 24 heures, les mises en garde contre une telle décision aux conséquences imprévisibles sont tombées en cascade. "M. Trump, Jérusalem est une ligne rouge pour les musulmans", a averti mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan. Mahmoud Abbas, de son côté, a mis en garde M. Trump contre les "conséquences dangereuses d'une telle décision sur le processus de paix, la sécurité et la stabilité dans la région et dans le monde", L'Arabie saoudite a, quant à elle, exprimé mardi sa "profonde inquiétude", alors que le chef de la Ligue arabe, Ahmed Abul Gheit, jugeait "dangereuse" une possible décision américaine sur Jérusalem.




 



Vingt-cinq anciens ambassadeurs, universitaires et activistes israéliens ont exprimé leur opposition à une éventuelle décision unilatérale américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, dans une lettre adressée à l'émissaire pour le Proche-Orient du président Trump, Jason Greenblatt, rapporte mardi le quotidien Haaretz.
La lettre est adressée par "The Policy Working...

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