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Lifestyle - Quelqu’un m’a dit ...

« Ya Beyrouth », nouveau motif pour la porcelaine Raynaud

Andrée Melki entourée de ses filles Nayla el-Hajj et Maria Fatté, et Maïssa Fatté.

Le coup de pouce des Émirats
Pour la cinquième année consécutive, Dubaï entre en action pour soutenir la cause du Children Cancer Center of Lebanon (CCCL). Plus de 500 personnes, hommes d'affaires, financiers, amis et socialites, à leur tête le ministre de la Tolérance cheikh Nahyane ben Moubarak al-Nahyane, ont répondu présent au dîner de gala organisé par le CCCL. La soirée s'est déroulée au cœur du prestigieux Dubai Opera House, un chef-d'œuvre de l'architecture contemporaine conçu par le Danois Janus Rostock et inauguré en 2016 en grande pompe par un concert de Placido Domingo. Le lieu rêvé pour interpréter des extraits de Antar et Abla, premier opéra réalisé en langue arabe par le compositeur libanais Maroun Rahi et le librettiste Antoine Maalouf, et un cadre de prédilection pour Carole Samaha et son orchestre, qui ont animé la soirée.
Parmi les présents, en front row, Tariq al-Ghussein, PDG de la société Taqeef qui détient le marché de la climatisation aux Émirats arabes unis, Varouj Nerguizian (Bank of Sharjah), Salwa Khoury (CCC), Jean Samman (Byblos Hospitality), Chebel et Riad Bsaibes (Amana Contracting), Suhail Hajjar (CEO du Majid al-Futtaim Trust), l'ambassadeur du Liban Sami Nmeir, qui va bientôt prendre ses fonctions à Mexico, l'ambassadeur de l'Union européenne aux EAU Patrizio Fondi, Nasser et Safa Saïdi, Raymond Khouzami, Charbel Abou Jaoudé, Khaled et Hala Bassatne, Élie Monem, Raphaël Khlat, Mona Maktabi, Nabil Murad, Me Michael Kortbawi, Imad et Cherine Jafar. Ce beau monde a été accueilli par la présidente du CCCL Nora Joumblatt et les membres du board venus de Beyrouth, Salwa Salman, Paul Eddé, Issam Makarem, Karim Farra, et l'administratrice du CCCL Hana Chaar Choueib. Au nom du Centre, Nora Joumblatt a offert à cheikh Nahyane ben Moubarak al-Nahyane une sculpture d'Alex et Sevag Shimshirian, une œuvre qui a récemment remporté le prix du Salon d'automne de Vienne. Le CCCL met toute son énergie au service des petits atteints de cancer. Depuis sa fondation en avril 2002, 1 450 enfants et adolescents ont été traités, et environ 80 % d'entre eux en sont guéris. La période de traitement, qui s'échelonne sur près de trois ans, coûte 55 000 dollars par malade et par an. Le CCCL, qui va être délogé de l'AUH, prévoit de construire son propre hôpital. Et là encore, il faudra beaucoup d'argent.

Remplir la hotte du père Noël
Jacqueline Ayoub et May Abou Adal ayant décidé de savourer la vie, les doigts des pieds en éventail, l'artiste photographe Nancy Debs Hadad, qui expose actuellement ses œuvres à la galerie Alice Mogabgab, a pris la relève pour achalander la boutique du musée archéologique de l'Université américaine de Beyrouth. Pour l'édition Noël 2017, lancée à partir de demain mercredi, Nancy met en scène aussi bien les créations d'artistes libanais que celles des designers étrangers, dont les objets sont « exposés dans les boutiques des musées du monde », précise-t-elle. Ses coups de cœur ? Les coupes à vin en résine de silicone de l'Italien Gaetano Pesce, vendues au Centre Pompidou et au MoMA. Rappelons que Pesce, architecte et designer à l'imagination débordante, est l'inventeur du fauteuil « Donna » ou « Mamma ». Livré sous vide, il se gonfle à mesure que l'air remplit la mousse dans laquelle il est fabriqué. L'objet, qui a cartonné, est devenu l'une des icônes du design italien des années 1970.
Il y a toujours une approche avant-gardiste quand il s'agit de design italien. Que ce soit les plats en céramique peints et fabriqués main par la célèbre usine des Pouilles Nicola Fasano, ou les articles très glam de la créatrice de bijoux Angela Caputi, qui n'en finit pas de nous enchanter. Ses colliers sont uniques. Il faut les toucher pour reconnaître que les pierres sont en vérité du plastique ! Et d'une légèreté aérienne. Les cous fragiles adoreront ça ! En rayon également, les bijoux en tissu de la Grecque Alexandra Tsoukala, et ses sacs en satin plissé et plastifié qui remportent un vif succès en France.
Dans la foulée des articles proposés, il y a ceux des artistes libanais : les bijoux de Nada Zeini, les serviettes brodées de lettres phéniciennes de Lara Doumit et le verre soufflé de Sarafand. L'architecte Ramzi Abou Fadel reprend la structure de la maison libanaise pour la décliner en paniers à pain, salières, poivriers, sets de bureau, le tout dans de l'acier brillant coupé au laser. Travaillant la marqueterie sur bois et sur béton, Bénédicte Moubarak a réalisé de magnifiques objets au goût du jour. Il y a aussi les sérigraphies de l'artiste Zeina Kamareddine Badran, premier prix du Visual Art Forum 2010 : elle peint des lustres qu'elle parachute avec humour sur les toits des vieux bâtiments. Sans oublier Nancy Debs Hadad, qui recycle ses bouteilles en verre pour en faire de jolis plateaux de fromage. En bref, le marché de Noël à la boutique du musée de l'AUB offre moult sources d'inspiration pour tous les budgets. De quoi aider à remplir la hotte du gros bonhomme ventripotent, coiffé de son bonnet rouge !

Raynaud se met au goût de RK
Centre-ville de Beyrouth. Pour célébrer les 150 ans d'existence du Gant rouge, la fête était aussi bien dans les locaux de l'établissement que dans la rue Fakhry bey, où quelque 700 invités ont festoyé au rythme endiablé du groupe Happy Faces et de la DJ Médéa Azouri, faisant frétiller de bonheur sir Edmund Allenby et Fakhry bey, vautrés dans leur sommeil depuis des baux. Fidèles à leur parti pris d'élégance et d'innovation, Andrée Melki et ses filles, Nayla el-Hajj et Maria Fatté (avec Maïssa), ainsi que la maison de porcelaine Raynaud, l'une des plus anciennes de Limoges, avaient sollicité Rabih Kayrouz pour signer une nouvelle collection de vaisselle. Résultat ? « ya Beyrouth » calligraphié en arabe sur la porcelaine blanche est une ode à la capitale, l'hommage de notre styliste à sa ville. Parallèlement, à l'initiative de Gregory Gatserelia, 37 artistes, designers, architectes et stylistes ont dessiné sur une assiette Raynaud le portrait de leur muse ou icône libanaise : Sabah pour Marie Munier, l'actrice Hind Abillama pour Rami Kadi, Hassan Alaa Eddin dit Chouchou pour Anis JiziI et Sahar Minkara, l'architecte Youssef Aftimos pour Rami Boutros, maman Najwa pour le délicieux Salim Azzam, Rabih Kayrouz pour Karma Salman, Akhwat Chanay pour Karim Chaaya. Et ce pour ne citer que quelques exemples. Ces créations inédites sont actuellement en vente pour 2 000 dollars la pièce. Les bénéfices seront versés à la Société libanaise d'autisme et au Children Cancer Center of Lebanon (CCCL).
Parmi les présents ce soir-là, Michel Pharaon et Frida Chammas, l'administrateur de la fabrique de porcelaine Bertrand Raynaud, Manuel Arnaut (Vogue Arabia), Chadia Tuéni, Khaled Mouzannar et Nadine Labaki, Lama Salam, Marylynn Massoud, Lili Sabbagh, Nancy Harfouch, Alissar Carcalla, Sami et Salwa Salman, Suzy Daher, Violette Chammas, Nadia Abillama, Michèle Ghanem, Karine Tawil, Jessica Khoueiry, Nayla Nabil Kettaneh, Mireille Samaha, Claude Ferneiné, Dominique Diab, Rabih Salloum, Sarah Hermez, David et Nicolas, Valérie Rizk, Youmna Ariss, Liza Asseily et beaucoup d'autres.

ditavonbliss@hotmail.com

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