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Lifestyle - Arrêt sur image

Dessine-moi la paix, Ashekman

Le mot Salam se lit entre les immeubles et les toits de Tripoli. Photo DR

La rue est à eux. Après les murs, les façades d'immeubles, qu'ils ont tagués jusqu'à les faire parler, parfois crier, et dénoncer tout ce qui est toxique, les voilà à l'assaut d'un quartier, d'une zone beaucoup plus large, avec un message fort et d'actualité. Le duo des frères Omar et Mohammad Kabbani, alias Ashekman, vient de dévoiler son dernier travail, colossal, que l'on ne peut voir que du ciel. Un calligraffitti du mot Salam étalé sur 85 toits d'immeubles, soit 1,3 kilomètres. L'œuvre, qui a nécessité 3 ans de préparation et 3 semaines d'exécution, a eu lieu à Tripoli, et plus précisément dans la zone délicate située à la rue de Syrie, entre Jabal Mohsen et Bab el-Tebbané. Avec la participation des habitants du quartier, adultes et enfants, qui n'ont pas eu peur des francs-tireurs, les toits ont été apprêtés au mot « Paix ». Une manière aussi de s'y préparer ou de la revendiquer. Pour effacer les souvenirs de 2 guerres civiles et 3 agressions externes, pour vraiment « faire la paix en nous-mêmes », Ashekman a donc fait, à sa manière, sa propre déclaration de paix à trop de guerres et de tensions. C'est fort et impressionnant.

La rue est à eux. Après les murs, les façades d'immeubles, qu'ils ont tagués jusqu'à les faire parler, parfois crier, et dénoncer tout ce qui est toxique, les voilà à l'assaut d'un quartier, d'une zone beaucoup plus large, avec un message fort et d'actualité. Le duo des frères Omar et Mohammad Kabbani, alias Ashekman, vient de dévoiler son dernier travail, colossal, que l'on ne peut...

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